vendredi 25 septembre 2009

Des invités très appréciés, France et Daniel

Le 19 et 20 sept (ou le 12 /13 sept).
Je crois avoir inversé les dates... ça c'est l'âge...

Cette année, Daniel et France n’ont pas mis «Bohémia» à l’eau. Daniel fait certain travaux et il nous dit que son horaire de travail ne lui laisse pas beaucoup de disponibilité. Comme nous ne pouvons pas les laisser souffrir à terre toute une saison ;-) mais surtout parce que nous les aimons beaucoup et on s’ennui d’eux nous les invitons à bord de Oya Shivo pour passer une journée ensemble. En plus c’est l’anniversaire de Daniel.

Nous ferons l’embarquement à la marina de Pellott’s Bay. Notre journée se résumera à tirer des bords au Sud de l’ile La Motte. Ce n’est pas un lieu à couper le souffle ni une expédition extraordinaire mais ce n’est pas tant l’endroit ou nous sommes qui nous rend heureux mais plutôt avec qui nous sommes qui fait notre plaisir. En plus, la température est avec nous… Il fait très beau.

Nous avons tellement de choses à se raconter car c’est la première fois que nous nous voyons depuis l’année dernière. France nous raconte sont nouvel attachement pour les Iles de la Madeleine. Elle a fait une traversée en voilier il y a quelques mois et a obtenu son brevet. Félicitations France. Elle me raconte quelques péripéties de cette traversé. Le mal de mer… la nièce… le capitaine… les Îles… Elle désire se partir un Bed & Breakfest aux Iles. Elle va sur Internet pour trouver un endroit propice pour y établir son rêve.
Daniel quant à lui partage avec nous son projet de construction au Panama. Une connaissance à lui a un projet de construction et lui a demander d’y participer. Tous deux partagent avec nous leurs projets futurs.

Daniel nous parle aussi de ses projets de réno dans Bohémia... comme si Bohémia avait besoin de réno... Il est tellement beau ce voilier... il m’a fait craqué dès la première fois que je l’ai vu. Là je parle de Bohémia… bien entendu…



Le projet global pourrait ressembler à :
Moyen de transport : Bohémia jusqu’aux îles. Démarrage du Bed et plus tard Daniel ira à Panama pour la construction. Certes ce n’est qu’une ébauche de projet car plusieurs paramètres sont encore incertain mais une chose est certaine c’est que l’engouement est bel et bien là.

Nous nous quitterons en fin de journée bien repue de toutes nos histoires.
Quelle journée ! Merci pour votre visite.

mercredi 16 septembre 2009

lUne fin de semaine ou nous ne sommes pas fiers de nous.

Le 12 et 13 sept. 2009

Nous aimons beaucoup le côté du Vermont car c’est beaucoup moins achalandé. Cette fin de semaine nous retournons donc de ce côté pour cette fois se rendre à City bay. Au retour, comme d’habitude, nous passons au sud de la bouée verte et entamons notre retour vers la marina qui est plus au nord. En direction du nord il y a une bouée rouge qu’il faut à tout prix se tenir loin. Et nous le savons… Mais le malheur c’est que nous ne sommes pas tout à fait assez loin. Nous sommes sous voile, nous sautons par-dessus quelques gros cailloux. Nous nous arrêtons presqu’aussitôt. Comme nous ne gîtons plus, on se retrouve avec la quille bien assise entre des cailloux.

Comme un malheur ne vient jamais seul, lors nous arrêtons nous apercevons sur notre arrière tribord… un autre voilier nous talonne. Mais comme il est à notre tribord il est donc encore plus près des récifs. Pour lui c’est beaucoup plus catastrophique que nous. Il a percuté les roches de façon beaucoup plus sévère que nous. Il nous faudra près d’une demi-heure pour sortir de notre impasse en se remorquant avec le dinghy et retrouver un passage entre les roches pour retourner en eaux profondes. Le tout lentement mais surement.

Notre voisin de malchance lui est très mal pris. Alors je resterai en eau profonde à faire du surplace avec Oya Shivo et Mario ira à la rescousse de l’autre voilier. Son tirant d’eau est de 7 pieds tandis que le nôtre n’est que de 6... Et en plus il est plus profondément dans les récifs.

Mario et le skipper de l’autre voilier tente avec les 2 dinghys de touer le voilier mais en vain. Il va falloir beaucoup plus de force ou de très bonnes idées pour en venir à bout avec seulement 2 dinghys. Un troisième voilier (Dream Chaser) vient à la rescousse. La dame reste au large avec le voilier, comme je fais, et le monsieur se rend en dinghy pour aider à tirer. Toute sorte de bonne idées seront mis en oeuvre par les 3 comparses pour aider l'infortuné. Un bateau moteur viendra à la rescousse. Son aide fera la différence. Avec l’aide de tous ces moteurs, l’infortuné sortira de son impasse, si ma mémoire est bonne, après plus d’une heure d’effort communautaire.
Enfin nous retournons à la maison un peu amère de notre accrochage et compatissant avec Tao qui a été plus éprouvé que nous.

mardi 15 septembre 2009

La fête du travail

4 au 7 sept

C’est déjà la fin de semaine du travail. Ça sent la fin de l’été. Pour notre première journée nous nous rendons à Valcourt. Comme Pookye nous accompagne ça nous prend donc une place facile pour débarquer avec elle. Dimanche matin, nous pensons nous diriger vers Mallett’s Bay. Comme nous n’avons pas eu l’occasion de s’y rendre cette année et avec notre fort tirant d’eau qui demande qu’on s’y rende que par temps calme, question de ne pas accrocher le fond, la température nous semble parfaite pour l’arrivé et pour le retour. Il fait très beau et le vent est léger. Nous sommes près de Colchester Reef et nous entendons Eau Liré sur la vhs. Nous l’appelons et faisons un brin de jasette. Ils arrivent de Burlington et ont des invités à bord. Carole et Paul font leur baptême de voile. Nous les informons de notre plan de route. Comme il y a un bout de temps qu’on n’a pas fait jasette ensemble, Eau Liré changera son plan de route et nous accompagnera à Mallett’s Bay.
L’entrée de la baie de Mallett demande un peu de vigilance. Il n’y a que peu d’eau et avec nos voiliers à fort tirant d’eau il faut suivre le petit canal non balisé pour se rendre dans la baie. D’ailleurs comme nous passons l’entré, je remarque un voilier qui semble s’être enlisé quelque peu mais il semble toujours capable de bouger lentement. Juste au centre de l’entrée il y a un endroit ou les cartes devraient indiquer qu’il y a 4 pieds d’eau… nous avons 5’10 … donc vaut mieux éviter… Étrangement, cette année, dans le passage... notre profondimètre nous indique beaucoup plus que ça. Marc nous informe qu’il a eu une lecture similaire. Il nous semble que les autorités on dragué l’embouchure… heureusement mieux pour nous. A l’avenir on se sentira plus sécure dans ce passage.

Nous nous ferons une bonne bouffe tout le monde ensemble agrémenté de beaucoup de rire et de vin. Le lendemain matin nous quitterons tôt. Nous ferons un passage à côté de Eau Liré pour les saluer et nous nous dirigerons vers le côté du Vermont. Nous tirerons des bords entre le pont et l’île Burton. En fin de journée nous irons jeter l’ancre dans la Baie au nord de Burton Island.

La fin de semaine a été splendide. Le soleil, la chaleur, du bon vent, des bons amis… tout était parfait.

Lundi fin de journée nous retournons à la marina. Nous quittons vers 5h30 pour le retour vers la maison… Toutes les douanes sont bondées... du jamais vue. Nous avons essayé les douanes de Rouses Point, celles de l’île Lamotte, et nous finirons aux douanes sur la route 89 (Phillipsburg) … c’est l’horreur… Ça nous pendra 5h00 pour retourner à la maison. Il y a des kilomètres de long de voiture pare-choc à pare-choc. C'est partout pareil.

Certains impudents remontent les fils d’attentes sur l’accotement et reprenent la file un peu plus haut en avant de nous? ?$%#&# Un peu frustré de voir ce scénario se répéter plusieurs fois, je me tasse de façon à être moitié-moitié sur l’accotement et aussi tenter de calmer les ardeurs des impudents. C’est lundi soir pour tout le monde… il est tard pour tout le monde... Certains ose quand même passer à droite moitié asphalte moitié gazon et pousse l’impudence à me regarder avec des GROS YEUX et en maugréant en passant à côté de nous. C'est assez invraisemblable….
Ça prend tout sorte de monde pour faire un monde semble t-il !!!
Mais y’en as dont on se passerait volontiers ;-)

lundi 31 août 2009

Fin de semaine en famille

29 et 30 août 2009,

Depuis 3 ans, nous organisons une fin de semaine familiale. Famille et amis qui peuvent se libérer se joignent à nous pour une fin de semaine camping et voile. Les 2 années précédentes nous avions été choyés par Dame Nature. Cette année ce sera autre chose.

Mario monte avec Gaston et Thérèse le vendredi en après-midi. Audrey, Vincent et les enfants partirons un peu plus tard en après-midi. J’irais les rejoindre après le travail. Comme à l’habitude… j’arrive tard… il est près de 20h00. Mario, Gaston, Thérèse et moi soupons ensemble. Audrey et Vincent viendront nous rejoindre après le souper.

Samedi matin les sacoches (Bizou, Dodo, Kiki, Nicole) arrivent. Certaines des sacoches ont un chum maintenant. Donc elles sont accompagnées de Daniel et Gilbert (les poches... miles excuse messieurs mais c'est trop tentant. L’avant-midi est nuageux nous espérons que ça demeurera ainsi et que la pluie ne s’installera pas… La météo nous prévoie de la pluie aujourd’hui. Nous espérons qu’elle arrivera le plus tard possible.

Le joyeux équipage se prépare pour la balade traditionnelle en dinghy, moyen pour se rendre à bord d’Oya Shivo. Mario aurait bien voulu que je les épargnes sur la balade en dinghy et que nous les embarquions au quai de service… mais je m’y oppose car la balade en dinghy fait partie de notre vie de voilier alors le groupe doit aussi y participer. Mario doit faire 2 voyages pour embarquer tout le monde. Je dois vous avouer que je trouve cet étape une vraie partie de plaisir.

Arrivé à bord je fais faire la visite des lieux aux invités aux filles. Dodo n’ose pas descendre car elle est fragile au mal de mer et comme elle se sent bien elle me dit qu’elle veut conserver cet état de bien-être ;-) je la comprends.
On se prépare à l’appareillage. Le ciel est encore nuageux et le vent est léger. Nous jetons les amarres et on lève les voiles. Nous tirons quelques bords au sud de l’île La Motte. Ça fait près de 2 heures que nous sommes partis et on voit la pluie qui s’avance vers nous. Nous sommes à mi chemin entre la pointe Sud de l’Île La Motte et l’entrée de «The Gut». Bon… la pluie gagne sur les nuages et elle s’abat sur nous. Tout le monde avait prévue le coup… L’heure est aux imper… Nous continuerons notre balade… malgré la pluie. QUELLE BELLE JOURNÉE. Notre groupe de moussaillons est un équipage EXCEPTIONNEL. Nous arrivons à la marina tout détrempé… On dégouline de partout… mais avons le sourire aux lèvres. Comme la pluie ne cesse de tombé…. Les sacoches et les poches (nouveau nom que j'ai inventé pour le groupe des gars… sans rancunes messieurs) vont aller à leur motel et prendre un petit souper pour venir ensuite nous rejoindre à la roulotte de papa plus tard. De notre côté, on se concocte un petit souper avec Gaston et Thérèse. Audrey, Vincent, Élodie (Ben fait dodo) viendront nous rejoindre après le souper.
Audrey nous fera damner toute la soirée avec sa machine à pet. Oui… Oui... une machine avec commande à distance qui fait des bruits de «pet» Son bouc émissaire c’est principalement Thérèse. Elle possède une innocence propice aux blagues et arnaques de toutes sortes. Une chance, c’est une femme qui entend à rire et elle connaît très bien mes filles, pour avoir travaillé avec elle pendant un bon bout de temps… c’est donc une cible de choix. Un peu plus tard les sacoches viennent nous rejoindre avec les poches ;-) (Désolé messieurs mais c’est plus fort que moi)
Notre groupe de joyeux moussaillons arrive avec gâteau de fête.
C’est l’anniversaire de Gilbert, Daniel et Danielle.
Parlons du gâteau… UN BIG MAC en gâteau… typiquement Américain… Qui d’autre aurait eu une telle idée. J’ai beau le regarder, je n’arrive pas à me convaincre que ça peut être comestible. Daniel (notre soudeur)… pense tout à fait le contraire… et Gilbert (notre pharmacien) est même d’accord… c’est à en perdre son latin…

Comme cette journée a été remplie de toutes sortes d’émotions, tout le monde ira au dodo pas tard. On se reverra pour un déjeuner communautaire. BONNE NUIT.

Quand Mario et moi retournerons au voilier pour notre dodo... nous faisons quelques découvertes. Il est rendu de coutume dans notre groupe de laisser sa trace après une visite chez nos hôtes. Comme c'est nous qui recevons... il faut s'attendre à quelque chose. EFFECTIVEMENT... IL Y A PLEIN D'OBJET INHABITUEL DANS NOTRE LIT... DE PLUS CERTAINES DE NOS CANNES DE CONSERVE ONT MALHENCONTREUSEMENT PERDU LEUR ÉTIQUETTE. QUELLE SURPRISE. Mario et moi convenons de ne rien dire et garderons cet événement secret... on garde le silence et on verra qu'elle bonne idée de vengence émergera.

Dimanche matin notre groupe de joyeux lurons vient nous rejoindre au Camping «Gilbert Brook». (On ne dira rien des objets camouflés dans note lit et dans nos armoires)

Ce matin, le beau temps est au rendez-vous. Au menu… crêpes, œufs, bacon, toast, fromage, café… Après notre petit déjeuner les sacoches et les poches iront faire du shoping aux USA et mon père, Thérèse, Audrey, Vincent et mes petits-enfants largueront les amarres. Les vents sont plus forts aujourd’hui et il y a quelques moutons au large. Exceptionnellement nous ferons l’embarquement au quai de service, question de rendre la vie plus facile à notre couple de septuagénaire. Nous avons un peut plus de 2 miles nautiques de fait et Droune et Vincent commencent à changer de couleur… la dernière fois qu’Audrey a eu le mal de mer…. elle était enceinte ?!?! Dodinette s’en sort fort bien…. Jeunesse oblige. Ti-ben du haut de ses 2 ans nous teint bien occupé à faire en sorte qu’il ne passe pas par-dessus bord. Vincent, malgré son mal de mer reste à l’intérieur et réussit à endormir notre Benjamin grouillant. Comme une partie de notre équipage a le mal de mer, nous nous rendons à Pelots Bay, un endroit abrité des vents et des vagues. Élodie, Vincent et Grand-maman iront se baigne. Moment de tranquillité qui permettra à ceux qui ont un malaise de retrouver leur équilibre.
Après cette baignade… un petit lunch et le retour à la marina. Retour qui se fera en douceur car le vent a diminué passablement. Ce qui nous permet d’aller notre chemin de retour tout en épargnant nos invités. Même que nous devrons partir le moteur pour le dernier mile. Mario restera avec Gaston et Thérèse tandis que moi je retournerai à la maison agréablement accompagné d’Élodie suivi d’Audrey, Vincent et Benjamin.

Ces fin de semaine sont devenues un peu plus compliqué à organiser à cause du nombre croissant de convives et le respect des occupations de tous...

MAIS QUEL PLAISIR QUAND ON RÉUSSI...

samedi 22 août 2009

ENFIN 1 Semaine de vacances

15 au 23 aout

Enfin j’ai réussis à me libérer du travail pour une semaine entière. Depuis le début de l’été, on doit dire que la météo est plutôt moche. Depuis la semaine dernière il fait beau. L’été est enfin arrivé. J’espère que nous aurons une aussi belle température pour cette petite semaine de vacance. Pour notre première nuit nous nous rendons à Deep Bay. Comme nous sommes encore et toujours inquiets de notre moteur nous préférons jouer «safe». Marc et Françoise à bord de Eau-LiRé nous accompagnerons pour un bout. Eux sont en fin de vacances mais nous en profiterons pour passer la fin de semaine ensemble. Samedi matin nous partons pour descendre plus au sud. Il vente assez fort. Quand nous partons de Deep nous sommes un peu inquiets… encore… et avec raison. Premièrement pendant que je suis à la roue je me crois suffisamment loin de la bouée verte dans le milieu de la baie… mais non… je ne le suis pas assez. Nous accrochons le fond. MERDE. Il ne sera pas difficile de se sortir de ce merdier. Pas de dommage sauf pour l’orgueil. Ça fait plus de 10 ans que je suis sur ce fouttu Lac et j’accroche le fond… Pas fort... Peu après le moteur fait des siennes un fois de plus. BEAU DÉBUT DE VACANCES… Chaque fois qu’il étouffe Mario saigne les injecteurs. Nous avons réussis de peine et de misère à se rendre près de l’entrée de la marina de Tredwell. Nous empruntons les «bidons» pour aller chercher du diesel à la marina Tredwell. Peut-être que si le réservoir est plein au bouchon nous aurons la paix pour nos vacances !?! On fait le plein en allant à 2 reprises chercher du diésel à la marina. Pendant ce temps Eau-LiRé tire des bords au large. Après avoir empli le réservoir, nous repartons en espérant avoir plus de chance. Nous rejoignons Eau-LiRé pour se diriger vers Valcourt. Encore une fois, une course amicale s’installe. En cours de route nous croisons un «cruiser» qui a perdu son «seadoo» nous changeons notre route pour aller l’avertir. Cette fois, c’est Marc qui nous clanche. Rendu à l’ancre nous rendons à Marc ses réservoirs.

Dimanche matin, pour Françoise et Marc les vacances sont finies. Ils repartent vers le nord. Pour ce qui est de nous, nous avons remarqué hier que le génois est déchiré. Une des barres de flèche a perdu son protecteur de caoutchouc. Lors d’un virement de bord la voile a accroché une barrure et s’est déchiré. Nous mettrons du tape pour la réparer. Mario montera dans le mât pour aller réinstaller la capote de barre de flèche qui s’était déplacée. Toute la journée nous ferons du bricolage. Lundi nous avons choisit de nous rendre à Willsborough. Presque rendu au bout de la baie, on se fait interpellé de vive voix…. Quelqu’un nous siffle (notre VHF est fermé… comme ça nous arrive souvent) C’est Justin et Marie-Hélène à bord de Chagall. Il se rende à la marina. Nous convenons de prendre un verre ensemble plus tard. Nous nous dans le fond de la baie et prenons un ancrage de choix. Comme il est tôt, nous avons l’embarras du choix. Je débarque à terre avec Pookie. Elle est assez facile à bord. Nous aimerions bien qu’elle fasse ses besoins à bord mais ce n’est pas encore gagné. Un peu plus tard nous allons faire une visite à Justin et Marie-Hélène. Belle rencontre agréable comme toujours. Nous retournons sur Oya Shivo préparer notre petit souper.

Mardi matin, nous nous dirigeons vers Mallett’s Bay. Pour faire le passage, nous sommes face au vent. Il n’y a pas beaucoup d’eau dans ce passage. Les vagues sont formées et environ 2 à 3 pieds. Nous espérons en silence que le moteur ne nous fasse pas faux bond encore une fois. Ça y est… nous sommes passés. Nous irons jeter l’ancre dans la baie près du village. Le lendemain nous quittons Mallett’s à «spi» Dans la petite baie nous étions à l’abri. C’est différent dans la grande baie. Rendu au milieu de celle-ci nous sommes plus exposés aux vents car le relief de la côte est beaucoup plus bas. La voile nous couche. Nous sommes sur-voilés faut affaler. Un spi bien rempli n’est pas facile à descendre… même avec une chaussette... Pour notre prochaine nuit, nous avons choisit d’aller l’autre côté de «The Gutt» Nous irons notre chemin vent arrière jusqu’à viré pour l’entrée à «The Gutt». Nous jetterons l’ancre près du pont car il y a une descente publique ou il est facile d’aller avec Pookye.

Mercredi on se dirige vers Burton Island. Nous jetons l’ancre abritée du fort vent sud annoncé. Un gros gâteau de noce passe sur notre arrière. Il nous lève une vague très grosse. On tangue… on brasse… on le baptise… Un de ceux qui ne savent pas qu’ils sont responsables de leur vague. Ceux qu’on préfère. C’est dans des moments comme ça que je pense à une corde qui flotte malencontreusement à fleur d’eau et s’enroule dans leur hélice… OUPS…. Fallait pas que je dise des choses comme ça… cela ne se fait pas… J’SU donc ben méchante…
Jeudi matin nous repartons vers Deep Bay. Avez-vous remarqué que ça fait quelques jours que je ne vous ais pas parlé de problème de moteur ;-) Et bien oui… tout va bien depuis que nous avons empli le réservoir. Nous ne savons toujours pas si c’est la seule eu unique raison mais nous en profitons.

Vendredi nous irons dormir à la marina. Les 2 autres jours nous jouerons dans les environs bien contents de ne pas avoir eu d’autre problème de moteur.

Les vacances sont déjà terminées. Elles ont été courtes mais bien appréciées.

lundi 10 août 2009

De la belle visite à bord...

8 et 9 aout

Cette fin de semaine nous avons le plaisir d’avoir à bord un bon copain, Robert, Bob pour les intimes. Nous arrivons le vendredi soir à la marina. Nous nous rendons au quai pour charger à bord les victuailles et notre cargaison de vin. Comme il est tard et que nous n’avons pas encore soupé et qu’il est un peu tard nous retournerons au mouillage pour y passer la nuit. Marc (Eau-Liré) est seul, Françoise arrivera seulement demain matin. Pauvre Marc, pas question de le laisser seul dans son voilier… délaissé de tous… de Françoise et de ses copains... IMPENSABLE. Il se joint volontiers à nous pour un petit lunch de pâtés, fromages, pain et vin à volonté.

Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer le scénario. Danielle et son harem… Quelle merveille… Entourée de mon Précieux, mon bon copain Marc, et le non moins estimé et adorable Bob. Des conversations enflammées, des rires à profusion, un peu de sarcasme et des taquineries de toutes sortes… plus marrantes les unes que les autres. Que voulez-vous de plus... Difficile d’avoir un vendredi soir plus enjoué. Le lendemain matin par contre… c’est un peu plus difficile… certain de nous avons mal aux cheveux. Nous débutons notre déjeuner avec du café et de l’aspirine ;-(

Après notre petit déjeuner nous quitterons pour profiter du petit vent de l’avant-midi. Vent qui tombera en après-midi. Nous irons jeter l’ancre en fin de journée dans la Baie Nichols. Mario le seul courageux à bord ira se baigner. Encore une fois on se préparera un bon souper bien arrosé. Le lendemain matin nous quittons pour tirer quelques bords. Au départ le moteur fait encore des siennes. Nous avons beaucoup de difficulté à le démarrer. Ce n’est pas grave l’éolienne redonnera le pouvoir qui manque au moteur. Robert nous conseil d’investiguer du côté du démarreur. Mario démarre l’éolienne pendant que nous naviguons pour ainsi garder les batteries avec une charge maximum. Quand nous regardons la lecture de charge de l’éolienne… ça ne va pas. Elle semble les décharger. Nous allons jeter l’ancre non loin de l’entrée de la marina de Tredwell Bay. Robert et Mario déferons, souderons et reconstruirons l’éolienne. Espérant que le tout fonctionnera. Pendant notre temps d’arrêt, le vent a forcit beaucoup. À notre sortie de la baie de Tredwell des vagues d’environ 4 pieds se sont formées et elles continuent d’augmenter. C’est à une vitesse de 8.3 nœuds que nous terminerons notre fin de semaine. Le record de vitesse de 8 nœuds de Mario qui remontait à 2 saisons vient d’être battu par moi et je ne portais qu’un petit foc.

Nous ferons notre arrivée de façon fracassante ENCORE une fois. Le maudit moteur ne demeure toujours pas. Le vent de diminue pas. Il vente trop et les vagues, même dans la baie Monty’s, sont trop grosses pour que l’on puisse envisager une approche au mouillage sans moteur. Bonne nouvelle Marc est à son mouillage. À plusieurs reprises nous tentons de le rejoindre au VHF… il ne nous reçoit pas. Nous faisons plusieurs passages non loin de son mouillage sans qu’il nous remarque car il est en train de faire des travaux. Après un bout de temps il nous remarque et vient à la rescousse en dinghy. Nous sommes soulagés d’avoir son aide car juste avec notre dinghy c’était trop risqué. Oya Shivo se fait encore remorqué par les dinghys. Nous sommes encore arrivés à bon port mais encore une fois d’une façon originale.
Ce sera l’histoire de notre été si ça continue ainsi...

Question de se remettre un peu de cette aventure et prendre le temps de remercier Marc de son aide on s’offrira un petit verre de Rhum.
Il est temps de plier bagages et de rentrer à la maison. Quelques jours plus tard, nous recevrons un beau cadeau de Robert. Il nous envoie un petit film de notre fin de semaine.

lundi 3 août 2009

Blanc de mémoire

1 et 2 aout

Comme j’écris ces messages avec beaucoup de retard je dois avouer que je ne me souviens plus de celle-ci en particulier, mais je parie que nous avons eu quelques petits pépins.

lundi 27 juillet 2009

Nos voisins de marina

25-26 juillet

C’est notre 3ième année à la marina Gilbert Brook et cette année pour la première fois, nous connaissons nos voisins de marina. Pourquoi ? Parce que ça fait 3 semaines que nous y sommes sans sortir toujours à cause des problèmes de moteur. C’est rendu qu’on ose plus sortir de peur que le moteur nous lâche. Mais bon ! Comme il faut parfois prendre des risques… Cette semaine on essais de retourner dans le coin de Clock Island. Nous avons Pookie avec nous et c’est un endroit facile d’accès pour lui faire faire ses besoins. Lorsque nous arrivons il y a déjà quelques bateaux. Cette nuit encore des vents forts du sud sont annoncés. On jette l’ancre et regardons notre position par rapport aux autres avant de se diriger à l’intérieur pour préparer notre souper. Tout à coup on voit notre voisin d’en face, un bateau moteur, qui jette une seconde ancre en arrière. On capote un peu car si le vent tourne… lui il ne tournera pas… alors on lève l’ancre et on se dirige vers Pelott’s bay. Nous jetons l’ancre juste entre l’entrée et les mouillages de la marina.

Dimanche matin, Mario décide d’aller voir dans le réservoir à fuel pour voir s’il s’y cache des saletés. Cela lui prendra quelques heures pour découvrir que le réservoir est propre. Voilà une autre chose de réglé. Serions-nous venus à bout de nos problèmes… Enfin... J'en suis très fier... et Mario l'est encore plus que moi. À plusieurs reprises il s'est rendu en semaine au voilier pour faires des réparations de toutes sortes... En fin d’avant-midi nous nous rendons à Gilbert Brook.

À notre arrivée, les voisins nous regardent avec un œil inquiet… Mais non chers voisins… Cette fin de semaine, nous n’aurons pas besoin de votre assistance et nous en sommes très contents.

lundi 20 juillet 2009

Gaston est de retour

18-19 juillet

Ce samedi Gaston et Thérèse seront encore avec nous pour voir ce qui ne va pas avec notre fameux moteur. Les 2 gars passerons la journée à le démonté le remonter et recommencer encore et encore. Après l’avoir ausculter dans tout les sens le doute se tourne vers la pompe électrique qui avait été enlevé il y a quelques semaines. Celle-ci sera réinstallée mais un peu différemment. Finalement la pompe électrique est réinstallée et le moteur démarre. Il marchera pendant près d’une demi-heure et ça semble réglé. On se fait un bon souper et ensuite on reconduit Thérèse et Gaston qui doivent se taper 2 ½ de route pour rentré chez eux. Nous retournons au voilier content d’avoir régler le problème.

Dimanche matin au réveille nous voulons aller à terre... Surprise… le dinghy flotte à fleur l’eau. Le moteur est immergé presqu’en totalité. Mario se rend dans l’échelle du voilier pour attacher une corde afin de sortir le moteur de l’eau avec la chèvre à moteur. Au début, on croit que de petits comique ont crevés ou dégonflés le dinghy. Mario remarque qu’un des bouchons du dinghy et dévissé. Heureusement pas de bris au dinghy. Mario démonte le moteur du dinghy qui a passé la nuit dans la flotte. Il défera les bougies et assèchera le tout. Après plusieurs coups de «crainque» le moteur démarrera. Après analyse de la situation, nous soupçonnons Gaston, qui était assis dans le dinghy la veille, juste à côté du fameux bouchon dévissé. Coïncidence ou distraction de la part de Gaston… qui sait ?
Une autre fin de semaine disparue…

dimanche 12 juillet 2009

Encore une fois...

11-12 juillet

Samedi matin, nous partons en direction de Pelotts Bay. La météo de la prochaine nuit s’annonce difficile. De grands vents sont prévus du Sud. Nous partons à moteur de notre mouillage. On réussit à faire environ ¼ de mile. Nous ne sommes même pas sorties de la Baie et le moteur s’emballe encore. Mario est dans tous ces états. Il a passé tous les mots d’église ;-) Il essais tous les trucs que Gaston lui a donné. Il démonte la pompe à fuel et change le gasket 3 ou 4 fois. Rien à faire il y a toujours une fuite de diésel. Il ne sera pas possible cette fin de semaine de sortir. Comme le moteur ne veut plus démarrer, nous retournons à voile le plus près possible de la marina. On avait l’intention de jeter l’ancre le plus près possible des mouillages mais en restant suffisamment à l’écart pour ne pas nuire à personne mais en étant bien protégé pour la nuit difficile qui s’annonce. Un de nos voisins nous vois opérer de façon inhabituelle et se rend à notre rencontre et nous offre un remorquage jusqu’à notre mouillage. Chers voisins, ils prennent les devants et sautent dans leur dinghy et viennent immédiatement à la rescousse…
Une autre arrivé remarquable et surtout remarquée.

Le dimanche nous ferons des courses en espérant trouver le matériel nécessaire à réparer le fameux gasket de la pompe à fuel. Nous irons à Plattsburg pour trouver du liège à gasket. De retour à la marina, Mario redéfait pour la xième fois la fameuse pompe. Mais comble de malheur, ça ne règle pas le problème.
Cette fin de semaine encore, fidèle à lui-même notre moteur aura fait des siennes. Et encore une fois nous aurons besoin de Gaston.

lundi 6 juillet 2009

Une longue fin de semaine

3,4,5 Juillet

Vendredi, 12h00 nous arrivons à la marina juste un peu avant la pluie. Nous ne quitterons pas tout de suite. Nous en profitons pour faire quelques petits travaux. Vers 16h30 nous quitterons pour aller à «Clock Island» Si Marc et Françoise de Eauliré arrive tôt peut-être nous rejoindront-ils ! Sinon, on se verra demain. Il n’y a pas un souffle de vent. C’est à moteur que nous ferons ce bout de chemin. Mario test le moteur. Au début ça va bien. Mario augmente le régime de moteur… ça va toujours. On atteint 6 nœuds… Ça va plus… il s’emballe encore… heureusement il repart facilement. Nous arrivons derrière l’île, il n’y a personne d’autre près de l’île. Durant la nuit le vent soufflera de l’ouest, parfois fortement mais nous sommes bien à l’abri alors tout va pour le mieux. Samedi matin en vent N-O de 15-20 nœuds avec rafales à 25-30. Marc nous appelle sur le VHF. Nous nous rejoindrons au sud de l’île La Motte pour ensuite descendre vers le sud du lac. Le projet est de se rendre à Malett’s bay. La navigation est bonne. Le vent souffle, parfois fortement en rafale. Des vagues de 1 à 3 pieds se forment. Le confort qu’apporte un plus gros voilier est nettement supérieur. Qu’on le veuille ou non, une course amicale s’installe. Eauliré nous talonnera pendant très longtemps. À plusieurs reprises nous avons pensé qu’il nous dépasserait. Il est performant ce Jeanneau… Nous manœuvrons pour tenter de ne pas perdre le peu d’avance que nous avons sur lui. Il faut être attentif car Eauliré a une idée en tête… nous dépasser. Nous ne le laisserons pas faire. Chemin faisant, nous changeons de cap. Les vagues étant bien formées et le passage de Mallet’s est peu profond, donc de grosses vagues à prévoir dans le passage. Nos quilles longues dans ce passage ne feront pas bon ménage avec ce vent Nord-Ouest. C’est un peu à contrecœur que nous choisissons de se rendre à Valcourt Island. Je dis à contrecœur parce que l’île Valcourt est habituellement bondée de monde. Ceux qui me connaissent savent que je préfère les coins plus tranquilles… Dans notre approche vers la pointe de Cumberland, nous remarquons que Marc semble avoir des problèmes. Son génois est complètement déventé… il a y surement quelque chose qui ne va pas. Nous sommes attentifs à sa situation tout en continuant notre chemin. Quelques minutes plus tard on voit qu’il se replace et reprend son cap. Nous apprendrons plus tard ce qui est arrivé. Arrivé à Valcourt, nous affalons les voiles et partons le moteur pour aller jeter l’ancre dans Bluff nord. Nous ne serons pas à moteur longtemps car il nous refera ENCORE des ratés. Urgence, nous sommes en approche, il vente très fort et n’avons plus de moteur. Vite Mario coure jeter l’ancre.

Françoise et Marc nous rejoignent et jette l’ancre non loin de nous. Ils nous raconteront ce qu’il leur est arrivé. En «winchant» le génois après un virement de bord, les clapets de barrure du winch ont cédés et le winch s’est alors mis à déroulé à toute vitesse pendant que Françoise le tournait avec la poigné, pour border le génois. En déroulant, le winch a expulsé la poignée qui était sur le winch et est atterrie dans le cockpit. Le malheur est que en étant expulsé la poignée a fait un ricochet et a frappé l’oreille et la tempe de Françoise. Elle a été plus que chanceuse et s’en est tirée avec une oreille ensanglantée et bleue et une belle égratignure sur la tempe.
Nous ne sommes pas très bien protégé contre le vent nord annoncé pour la nuit alors on décide d’aller dans la baie de Plattsburg. À mesure qu’on avance le vent forcit de plus en plus. Avec notre moteur très instable nous sommes un peu inquiets et souhaitons qu’il ne nous lâche pas. Mais! Encore une fois il nous fera faux bon mais on réussit à le repartir rapidement. Nous arrivons dans la baie. C’est la fin de semaine du 4 juillet alors sur la plage, les préparatifs des feux vont bon train. Les voiliers, bien ancrés on se rejoint pour le souper.
Encore une autre belle journée se termine.

Dimanche matin, on se lève avant Marc et Françoise et quittons un peu plus tôt qu’eux. Nous irons à voile le vent est bon alors on en profite pour remonter vers la marina.

Comme ont nous a dit qu'un voilier longtemps en océan accumulait des algues et saleté dans les réservoirs et font obstruction dans la pompe. Comme nous avons eu souvent des problèmes quand ça brassait ou immédiatement après, on ne prend pas de chance et nous nous rendons le plus près possible de notre mouillage, le plus possible à l’abri et partons le moteur et espérons pouvoir se rendre sans encombre. Et cette fois-ci ce sera réussit.

YOOUUPPII!!!

dimanche 28 juin 2009

Un peu de répit

Le 26,27,28 juin 09

Nous arrivons à la marina en fin de journée le vendredi.
Pookie est encore du voyage.
Avec les problèmes de la semaine dernière, Samedi matin nous quittons la marina avec un peu d’inquiétude. Cette semaine on prend se diriger vers Clock Island. Comme c’est tout proche Nous épargnons notre moteur le plus possible pour l’utiliser qu’en cas d’urgence et sommes même pas certain qu’il fonctionnera le moment venu. Finalement tout se déroule assez bien. On espère bien que les problèmes de moteur sont résolus. Petite fin de semaine sans histoire.

mardi 23 juin 2009

Des petites vacances

Le 19 juin 2009,
Je quitte le travail vers 14h00… Ben oui, vous avez bien vu… 14h00… oui c’est tôt mais, comme vous le savez, j’ai fais des heures amplement. Mario avait tout préparé l’épicerie… car nous partons pour 5 jours… Youpi… Nous devons arrêter aux douanes canadiennes pour enregistrer le «dinghy» de Mario. Le mien est brisé. Le tableau arrière est en train de se dé laminer et il faudra le remplacer. Nous avons donc sortis des oubliettes celui de Mario. Samedi matin, très tôt, car nous avons la bête avec nous. Et la bête, Pookye, … des fois se lève très tôt. Pookie est allé à terre faire ses besoins. Nous avons pris notre déjeuner et voilà que nous sommes prêts. Il est 9h00 et nous sommes prêts à partir pour ces petites vacances. Nous passons par 2 fois voir notre amis Belge et Françoise qui semble t-ils dorment encore à poing fermé. Nous quitterons sans autre avertissement… quoi que l’envie de sonner la cloche nous démange mais nous nous astreindrons... Il semble que les Belges ont besoin de beaucoup de sommeil... (sans rancunes Marc)
Nous nous dirigeons vers Willsborough Bay. Chemin faisant, je dis à Mario qu’une halte à la plage de « Ausable Chasm » serait une bonne idée. Ce que nous faisons car le vent est nul est c’est une de situation qui permet ce genre d’arrêt. Nous allons faire un tour sur la plage. Pookie peut fouiner à son goût. L’eau n’est pas très belle alors nous décidons de continuer notre chemin vers Willsborough. En remontant sur Oya Shivo, Mario redémarre le moteur car il n’y a toujours pas de vent. Le moteur fait des ratées et meurt… Ooups ! Problème appréhendé… Après plusieurs tentatives pour le faire démarrer il faut bien se rendre à l’évidence qu’il ne partira pas. Déception. Tout allait si bien. Comme il serait imprudent de continuer les vacances en sachant que le moteur n’est plus opérationnel nous décidons de remonter vers la marina. Peut-être que sur le chemin du retour noua trouverons une solution pour le repartir. Gaston est en vacances en Gaspésie, nous ne pouvons pas le rejoindre et profiter de ses bons conseils. Nous sortons les voiles et espérons que le vent va se pointer. Nous n’aurons pas à attendre longtemps avant que le vent se lève. Plus l’après-midi avance et plus le vent est présent. Il y aura suffisamment de vent pour nous permettre de remonter jusqu’à Deep Bay. Comme nous n’avons pas de moteur, nous jetons l’ancre plus au large que nous l’aurions fait habituellement. Mario compte bien refaire une vérification du moteur demain matin.
Dimanche matin, sitôt le réveil, Mario revérifie le moteur. À un certain moment nous avons crus qu’il démarrerait mais il n’en sera rien. Donc, à défaut d’avoir un moteur, nous retarderons nos vacances à plus tard. Nous levons l’ancre et partons vers la marina. Au départ nous avons un vent nord d’environ 8 à 10 nœuds. Nous continuons notre remontée vers le nord et le vent forcit un peu il est environ à 12-13 nœuds. Comme nous n’avons pas de moteur, j’aurais préféré que le vent tombe… mais c’est le genre de chose qu’on ne choisit pas. Nous nous arrêtons tout près de la marina pour descendre les voiles et attacher le «dinghy» à la poupe d’Oya Shivo. Ainsi nous pourrons nous utiliserons le «dinghy» pour remorquer le voilier tout en gardant une bonne manœuvrabilité sur le voilier pour remorquer le «dinghy» jusqu’au mouillage. L’idée est bonne mais dans la vraie vie… c’est un peu plus compliqué. Si Mario ralenti trop… je n’ai lus de safran… S’il va trop vite… j’ai chaud derrière la roue… Le vent soutenu ne nous aide pas du tout. Au contraire... Aux mouillages les voiliers sont nombreux. Il nous faut manœuvrer tout autour de ceux-ci SANS LES ACCROCHER. Après 3 passages vains pour prendre le mouillage, un voisin nous offre son aide. Aide que nous acceptons d’emblé. Il s’occupera de prendre le stick de mouillage. Et le vent qui ne cesse de souffler, ce n’est rien pour nous aider. Il est bien gros noter voilier lorsqu’il faut de telle manœuvre. Ça y est… c’est réussit… Le quatrième passage sera le bon. Merci voisin. Ce fût un bon coup de main très apprécié.
Prochaine étape… Téléphoner à notre mécanicien préféré. Nous sommes convaincus que Gaston nous orientera comme il le faut. Mais il nous faudra attendre quelques jours car il est en vacances. Mardi matin nous lui parlerons pour profiter de ces bons conseils. Avec notre arrivée rocambolesque cela confirme que même un voilier…. c’est nettement mieux avec moteur. Donc, dimanche en fin de journée, nous nous préparons pour retour pour la maison.
Mardi matin, nous aurons plus que des bons conseils… nous aurons le mécanicien. Mardi, Gaston accompagnera Mario pour aller voir de quoi découle le problème. Après quelques vérifications, Gaston constate qu’il y a 2 pompes de diésel. Pourquoi il y en a 2… ça c’est un mystère. Quoi qu’il en soit la deuxième pompe est enlevée et le moteur démarre aussitôt. La pompe qui vient d’être enlevé possède un «auto shutoff» donc, dès qu’il y a baisse ou une coupure de courant la pompe se ferme et n’envoie plus de diésel au moteur. Alors, comme notre batterie de démarrage n’est pas «top shape» il est fort possible que ce soit ce qui nous est arrivé. À lire comme ça on dirait que c’est simple mais les gars on quand même le mérite de s’être cassé la tête pour résoudre le problème. Même que depuis que Gaston a enlevé cette 2ième pompe, le moteur boucane beaucoup moins. Ce problème de boucanage sera résolut aussitôt que le vieux diésel dans le réservoir sera tout utilisé. Une deuxième bonne nouvelle.
Tout fini pour le mieux… seul sacrifice… quelques jours de vacances et grâce à Gaston, aucun frais et aucune pièce à remplacer. Encore une fois merci papa.
Bonne semaine à tous

vendredi 12 juin 2009

La saison commence

Vendredi le 12 juin,
Nous quitterons la maison vers 14h30 et vivement nous quittons pour la marina. C’est le max pour ne pas avoir de «line up» à la douane. Sitôt nous prenons un quai. Mario change le parc de batterie. Nous entrons nos bagages dans le voilier et partirons ce soir, à moteur car il n’y a pas un souffle de vent. Deep Bay est déjà plein à craquer. On se trouve un petit coin isolé dans Treadwell Bay, dans la partie sud, près de l’entrée de la marina ?!?! Mais ce sera très tranquille toute la nuit.
Samedi matin nous commençons par notre petit déjeuner, un beau vent sud démarre la journée. Nous lèverons le «spi» pour remonter vers le nord tranquillement.


Nous ne sommes pas pressés. Nos amis Françoise et Marc de «Eauliré» quitteront la marina Barcomb’s sur leur nouveau voilier qu’ils ont eux aussi mâté à cette marina pour venir nous rejoindre à Gilbert Brook Marina pour l’été. Alors, l’envie de leur rencontre nous appelle et nous allons à leur rencontre.

Ils sont accompagnés de Richard et Manon à bord de Harfang des Neiges. Nous ferons la descente vers Gilbert Brook Marina tous les 3 ensemble. Journée simple… mais combien agréable. Pour Françoise et Marc comme pour nous, nous étrennons nos nouveaux voiliers. Tous ceux qui on passé par là peuvent témoigner du plaisir immense que nous vivons lors de ces premières sorties. Plaisir mélangé d’inquiétude, de fierté et de contentement. Je pense aussi à Daniel et France de Bohémia II qui ont vécu la même chose l’an dernier… Salutations à vous 2… nous avons bien hâte de vous revoir.
Le vent nous a lâché un peut avant la rencontre de nos amis. Nous avons continué à moteur jusqu’à la rencontre de ceux-ci pour les accompagnés à moteur jusqu’à la marina d’été. La journée c’est ainsi passée sans plus de complication. Tous sommes heureux de notre fin de semaine et attendons la suivante avec impatience.

Bonne semaine

vendredi 5 juin 2009

La saison commence

Vendredi le 5 juin 2009,

Nous quittons la maison vers 17h00. Nous avons des courses à faire avant de se rendre à la marina. Nos «flairs» sont passés date. Il faut en acheter des nouveaux. Il faut aussi acheter des fils et connecteurs USB pour le branchement de nos ordinateurs. Nous arrivons à la marina vers 19h30. Il est trop tard pour aller installer le mouillage… nous attendrons à demain. Aujourd’hui Pookie est très désagréable… comme rarement nous l’avons vue.


Samedi le 6 juin 2009,

Samedi matin Mario se lève à 5h00 et moi à 6h00. C’EST PAS TÔT POUR UN SAMEDIN MATIN… Nous commençons tout de même des petits travaux. À 9h00 nous nous dirigeons pour l’installation du mouillage. Ça se fera très rapidement. Avec le voilier, nous allons ramasser le mouillage. Mario prend le «dinghy» et se rend prés de la boule et chaine de mouillage pour y installer le «sharkel» et câblots. Cela prendra environ 20 minutes pour installer et ajuster le tout. Mario continu avec le branchement de l’éolienne et moi avec l’installation des supports à gaffe, câblots et défenses. En début d’après-midi, sitôt après l’appel de Marc, nous nous rendrons à la marina Barcomb’s pour le rejoindre, lui, Françoise et Frank, pour ensuite retourner au Canada et monter à bord de «Eauliré» Nous serons à bord vers 14h00. Nous nous dirigeons vers la marina Barcomb’s ou «Eauliré» sera mâté. C’est qu’il est silencieux ce moteur… Marc fait les vérifications d’usage et tout semble être correct. Nous plaçons les défenses pour se préparer à un arrêt aux Douanes US. MALHEUR… la transmission ne s’embraye plus de reculons. Nous prenons le quai des Douanes et tout se passe bien… mais faudra repartir….
Les douaniers nous aident à prendre le quai. Ils nous invitent à se diriger vers le guichet d’enregistrement. Ils parlent du «cruising permit» OUPS !!! Oya Shivo n’en a pas… et ce n’est pas là qu’il faut le prendre. Marc a déjà le sien et il nous donne les informations pour que nous puissions faire notre demande de permis.
Comme la marche arrière ne fonctionne plus, les douaniers nous aideront à quitter leur quai. Ils sont très sympa… Quand nous les informons que nous allons à la marina de John (Barcomb’s) ils acquissent avec empressement… C’est que John est très apprécié… autant chez les douaniers ;-)
Nous faisons un brin de jasette et rentrons sur Oya Shivo et resterons au mouillage.


Dimanche le 7 juin,

Un beau petit vent nous appel. Pour la première fois nous lèverons les voiles d’Oya Shivo. Génois et Grande voile tous déployés, nous passeront une bonne partie de la journée à tirer des bords au sud de l’île La Motte. Pas besoin de vous dire que nous sommes très heureux. Il y a tellement longtemps que nous attendons ce moment. Depuis le moment ou un inspecteur nous l’avait presque condamné, nous avons vécu toutes sortes d’émotions. Et aujourd’hui nous savourons ce moment merveilleux. Comme quoi la persévérance porte fruit.
Une averse approche. Nous rentrons au mouillage. J’en profiterai pour laver le pont et Mario fera la réparation de la «switch» du propane. Nos petites besognes complétées nous quitterons pour la maison.

Vivement nous attedrons la prochaine fin de semaine.

mercredi 3 juin 2009

La première sortie

Mercredi le 3 juin 2009,

Aujourd’hui nous amènerons Oya Shivo à sa marina d’été chez Gilbert Brook. Je quitte le travail à 12h00 pour aller rejoindre Mario et Gaston à la maison. Gaston ne nous accompagnera pas. Thérèse est malade aujourd’hui, alors il retournera pour l’accompagner chez le médecin en après-midi. Je sens une certaine mélancolie dans son choix. Il aimerait être au 2 places en même temps mais comme il ne peut pas encore se dédoubler… il doit retourner auprès de Thérèse. Nous lui réitérons notre invitation pour passer une fin de semaine avec nous un peu plus tard. Gaston nous quitte et on se dirige vers la marina. Nous montons à deux voitures. Pookye m’accompagne. Elle sera aussi du voyage. Nous nous rendons directement à la marina Gilbert Brook et y laissons l’auto de Mario. Tout de suite nous repartons vers la marina Barcomb’s. Nous quittons Barcomb’s vers 15h00. En quittant le quai, nous accrochons le fond. Le quai que nous occupions n’avait pas beaucoup d’eau, une chance c’est de la vase et ça ne nous prend que quelques minutes pour quitter les lieux. Nous sommes sortis du chenal et TOUT VA TRÈS BIEN. Tout ira très bien jusqu’à la point nord de l’île La Motte. Mario regard régulièrement les cadrans de moteur. La température de celui-ci est un peu haute. On lève les voiles… mais il ne vente pas beaucoup… Notre balade à voile sera de courte durée… car à cette vitesse nous ne serons pas rendus avant la nuit. Faut repartir le moteur… ça lui aura permis de refroidir un peu. Le reste du voyage ira très bien. Nous arrivons à la marina Gilbert Brook à 18h00. Avant d’aller prendre le quai qu’on nous a assigné pour le reste de la semaine, nous faisons une tournée de reconnaissance entre les mouillages pour trouver ou sera notre nouvel emplacement de mouillage. Nous sommes enchantés. Nous sommes dans la partie Nord, dans la rangé #6. Il y a, je crois, 9 rangés. Nous serons bien protégé je crois. Bref nous sommes bien contents de ce nouvel emplacement. Nous nous dirigeons vers le quai de service pour nous permettre de repérer le numéro du quai que la dame nous a alloué par courriel plus tôt cette semaine. Le quai «B46». Le quai de service est dans la section «C» On repère le #46 dans cette section pour s’enligner sur la section «B». On largue les amarres pour changer de quai. On prend un nouveau quai… déception ce n’est pas le quai #46 c’est le #45… Il faut encore changer de quai… Pour une première sortie… 3 quais dans la même heure… c’est BEAUCOUP pour une première sortie. Mario fait ça comme un pro. Nous trouvons enfin le bon quai. Nous amarrons Oya Shivo à ce quai pour le reste de la semaine. Nous reviendrons vendredi pour préparer notre mouillage.

Bonne semaine.

vendredi 29 mai 2009

La mise à l'eau

Vendredi le 29 mai 2009,

Nous avons pris congé en après-midi pour faire la mise à l’eau. Avant de quitter la maison, nous passons au courrier pour voir si notre rapport de l’inspecteur est arrivé. Ce rapport, très attendu nous donnera le compte rendu complet de l’inspection avec les recommandations. La première fois que j’y vais il n’a rien. On fait quelques courses et on repasse… Eureka! Le rapport est arrivé. Mario ouvre l’enveloppe. Quelle belle surprise nous découvrons. Pas de restrictions, 3 correctifs mineurs et à la question de recommandez vous l’embarcation. Pour la navigation: sa réponse est OUI. Il nous donne en plus une très belle valeur marchande. Ça commence bien la fin de semaine. On se met en route pour la marina. Nous avons rendez-vous à 13h00. À notre arrivé John nous informe qu’il a un bateau à entrer dans le garage et ensuite il met Oya Shivo à l’eau. Il ne lèvera pas le mât aujourd’hui car il vente trop.

Il nous dit que demain si la température le permet. Il nous tient au courant aussitôt qu’il pourra le faire. Sitôt la mise à l’eau Mario vérifie les passes-coques et s’assure qu’il n’y a pas d’infiltration d’eau. Tout va bien. Alors on va faire des tests de moteur. Un «show» de boucane… Il ya bien longtemps qu’il n’a pas fonctionné et il y avait eu un produit pour le «décrasser» mais il démarre très bien. On est déjà rendu à l’heure du souper. Un bon steak sur le BBQ pour célèbre le tout. Avant de s'installer our souper le baptème officiel doit se faire.


Samedi le 30 mai 2009,

À 8 heure, John frappe pour nous dire que dans 20 minutes il sera prêt à lever le mât. On se grouille à faire de la place pour travailler. Vers 8H20 John arrive avec le mât posé sur son lift.
Il embarque ensuite dans sa grue et commence à attacher le mât et se prépare à le lever. Mario installe la girouette et place les haubans, l’étai et le pataras de façon à ce que rien ne se brise pendant la levée. Un mât implanté sur la quille c’est un peu plus long à lever mais ça a très bien été. Ça prendra environ 2 heures pour le lever, l’implanter et sécuriser le mât. Vers 10h45 nous avions presque fini de sécuriser avec le mât avec l’installant des haubans et de l’enrouleur. Il ne restait que le pataras à fixer. Comme la tête de la grue retient le mât en place on est incapable d’installer le pataras… ça ne nous laisse pas assez de jeu. Afin d’être capable de compléter l’installation Mario doit monter dans le mât pour aller décrocher le crochet de la grue. Comme il y a des marches attachées au mât, John ne peut pas libérer la «strappe» qui sert à lever le mât car à cause des marches, elle ne glissera pas le long du mât comme c’est le cas quand il n’y a pas de marche. Alors il faut monter dans le mât. Comme ça prenait un volontaire et c’était Mario l’heureux élu ;-) Monter dans un mât qui n’est pas complètement fixé c’est pas facile. Mais ça bien été... surtout pour moi qui était sur la terre ferme… :-) :-) :-) L’installation se termine avec l’ajusteur de pataras. Tout est maintenant bien solide, il ne reste qu’à s’assurer qu’il est bien enligné. Nous tirons, à l’aide de câblots, le voilier sur le quai de service pour aller compléter l’installation et les ajustements nécessaire. À peine étions nous amarré qu’un grand vent arrive, accompagné de pluie il va sans dire, nous obligeant à s’arrêter. C’est pas plus mal car nous n’avions pas encore déjeuné. C’est donc ce que nous ferons pendant que le petit orage passera.
Sitôt la pluie terminée que nous reprenons les ajustements. Nous poursuivons avec l’installation du radar. On s’attaque ensuite à l’installation du génois. Il est maintenant environ 14h30 comme il nous reste encore du temps avant le souper de retraite d’Hubert, Mario veut commencer l’installation de la grande voile. Surprise… ça ne sera pas facile. La voile est «full batten» avec des réceptacles à «spring» au lieu de poche comme ont est habitué de les voir. On n’a pas de manuel d’instruction pour comprendre ce mécanisme. Les «battens» ne veulent pas entrées dans les pochettes. C’est comme si elles étaient trop longues, mais ce n’est pas possible. On ne peut pas les plier comme de bien entendu. Comme si ce n’était assez, en plus cette voile a un système «Dutchman» pour la descente facile. Mais je peut vous dire que pour la première fois… c’est loin d’être facile à installer. En examinant le système de «spring» on remarque qu’il y a des petites vises de chaque côté du réceptacle du «spring». Un peu surpris il nous semble que ce sera le seul moyen pour réussir à installer les «battens» Et voilà, ça fonctionne ! Installer des «battens» avec une «drill» c’est la première fois qu’on voit ça. S.V.P. ne le répétez pas aux autres… On s’attaque au «Dutchman» là c’est un peu plus facile. Il est maintenant 16h00. Jamais on n’aura mis aussi longtemps pour juste installer une grande voile.
On ramasse toute notre quincaillerie et allons prendre un petite douche avant d’aller souper faut être présentable car là on nous ne le sommes pas tellement.
Souper à St-Hubert pour la retraite prochaine d’Hubert, mon «boss». Bon souper, belle soirée mais on rentre tôt. Sur le chemin du retour nous avons frapper une mouffette L Ça ne sent pas bon… se sera assez facile de traverser les Douanes J Nous sommes de retour à la marina vers 23h00.


Dimanche le 31 mai 2009,

En avant midi, je continue des réparations d’époxy que je n’avais pas encore complété. Mario fait des vérifications de moteur. Nous avons l’intention d’aller faire un tour pour écouter ce moteur ronronner avant qu’on quitte Barcomb’s pour Gilbert Brook. Et peut être essayer ces «super» voiles. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. La pompe à l’eau est chaude… On vérifie et constatons que l’eau ne colle pas. Mario ouvre la pompe à l’eau. L’«impeller» est tout défait. Il chauffé dans la cage de la pompe. Il y a des morceaux de «rubber» coincés dans tous les coins. Dire que cette pièce avait été changée avec Gaston avant la mise à l’eau. On ne comprend pas trop pourquoi elle est encore brisée. Mario s’affaire à tout enlever. On demande à John s’il a cette pièce mais malheureusement il n’en a pas. Il nous recommande Marina Gosselin. On téléphone. Ils en ont. On traverse les douanes et se rendons à la Marina Gosselin. Une chance que Mario ouvre la boîte pour vérifier. La pièce n’est pas pareille… Ils ont pris le numéro du moteur au lieu de celui de la pompe à eau qui n’est pas de la même marque. Une chance ils ont tout de même la pièce nécessaire. Nous retournons aussitôt chez Barcomb’s à Rouses Point. Mario fait la réparation. Il y avait beaucoup de petits et gros morceaux de caoutchouc d’infiltré un peu partout dans le coude de la sortie d’eau du tuyau de la pompe. Il est fort possible que lors de la poste du premier «impeller» un morceaux soit resté pris dans ce coude et a limité la sortie d’eau, donc quand la pompe est pleine, elle ne laisse plus sortir l’eau qui devient chaude et fait fondre l’impeller.
Bon on est prêt enfin à aller faire un tour. Mario part le moteur. Le voisin de quai nous interpelle : «Est-ce que vous sortez ?» Nous répondons dans l’affirmative. Il nous déconseille en nous conseillant de regarder à l’ouest. Un autre orage est en train de monté, est ça semble costaud. Alors on se résigne et éteignons le moteur. Entre temps Marc, d’Eauliré, nous appelle pour jaser un peu. Comme le mauvais temps se maintien nous décidons d’aller visiter Marc H. il nous avait demandé des infos et avons décidé d’aller jase «live». Nous reprenons la route vers les douanes. ¾ d’heure d’attente et nous arrivons à la guérite. Le douanier nous accueille en disant : « encore vous !» nous lui répondons que : «oui» accompagné d’un éclat de rire. Bientôt ils vont nous nommé par notre prénomJ. Nous passons faire un brin de jasette avec Marc et Françoise. Nous nous dirigeons ensuite vers la maison.

mercredi 27 mai 2009

Les travaux - # 14

Le 26 mai 2009,

Mardi soir, comme la mise à l’eau est prévue pour vendredi le 29 et comme nous n’avions pas eu le temps de compléter certains travaux, mardi soir nous allons à la marina pour en compléter certains. Mario installe le filtre du passe-coque du moteur et fait une réparation d’époxy sur la coque, non loin du «shaft du moteur». Pour ma part, je remplie avec de la fibre de verre le trou sur le pont que j’avais fais pour enlever le balsa humide. Nous ferons des petits travaux jusqu’à 20h15.

Dans 3 dodos nous mettrons à l’eau Oya Shivo.

John, propriétaire de la marina, nous impressionne avec sa machinerie. D’ailleurs, le voilier qui s’était échoué il y a 2 semaines environ a été sorti de sa mauvaise posture par John.

lundi 25 mai 2009

Les travaux - # 13

Le 22 mai 2007,

Vendredi 16h00 Mario reçoit un appel d’un collègue d’un deuxième surveyor, très connu lui aussi, qui nous annonce qu’il ne pourra pas faire le survey comme il nous avait promis pour la semaine qu’on vient de terminer. Il nous a cependant référé à un collègue mais cette option ne nous intéresse pas. Bon, une autre embuche avec les suveyors. On commence à avoir un peu notre voyage. Marc H. nous avait donné les coordonnées du gars qui allait faire son survey samedi le 23 mai en après-midi. Comme nous n’avons rien à perdre, nous tentons un appel.
Eureka ! Le gars nous informe qu’il peut nous faire samedi matin à 8h00, avant son premier client. Nous acceptons d’emblé. Donc cette semaine, au lieu d’arriver samedi matin comme d’habitude, nous avons choisie d’arriver vendredi soir question d’être prêt pour notre survey du lendemain.
En arrivant nous avons mis de l’acétone dans le trou du passe-coque pour aider à l’évaporation de l’eau restante. En entrant dans le voilier, il fait très chaud et on constate que le déshumidificateur a bien fait sa job. Comme il est déjà rendu 10h00 nous nous couchons. On stress un peu à la pensé du survey. Notre précédente expérience d’il y a 1 mois nous a particulièrement inquiété. Le rendez-vous manqué de la semaine nous a, tant qu’à lui, désenchanté. Au dire du premier inspecteur le bateau était presque condamné. Nous étions atterrés... Et le mot est faible. Environ 10 minutes, il passe le testeur d’humidité sur la coque à quelques endroits et sans autre vérification un verdict de condamnation tombe sur nous. Pas besoin de vous dire qu’on stress à la pensé de celui de demain… pis pas à peu prés. Bon… on va quand même faire dodo et on verra bien demain.

Le monsieur nous a dit qu’il serait à la marina vers 8h00. Et, pour vrai il arrive à 8h15 car il avait passé tout droit à la marina. Nous jasons un peu et découvrons que c’est lui qui avait fait le survey du Castafjord il y a 4 ans. Il commence son survey… Tout attentionné à son expertise, il répond tout de même à nos questions avec une patience et une gentillesse exemplaire. Ça lui prendra 4 heures pour faire le tour du voilier. À la fin de son expertise j’ose LA question : «pouvons nous planifier une mise à l’eau?» Il semble intrigué par ma question mais tout simplement il nous répond qu’il n’y a pas de problème pour une mise à l’eau. Oya Shivo passe le test haut la main. Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer à quel point nous sommes heureux. On prend un moment pour savourer ce moment exquis. Vers 15h00 notre inspecteur revient. Nous sommes particulièrement surpris. Il nous annonce que sa machine était peut-être mal réglée et il veut revérifier des lectures. Il reprend des lectures: dehors, dedans et sur le pont et revient nous dire que tout est correct. Il repart aussi vite qu’il était arrivé. Nous restons bouche bé mais heureux. Nous serons comme sur un nuage pour le reste de la journée.

Mais essayons de comprendre pourquoi il y a 1 mois il est condamné et aujourd’hui il passe haut la main avec seulement quelques recommandations mineures ? Pour nous, cela relève du mystère. C’est comme s’il n’y a pas de code d’éthique dans ce métier. En plus on ne sait pas trop pour qui travaillent certains inspecteurs. Est-ce pour le proprio? Pour l’assureur? Pour se protéger? On a bien de la difficulté à comprendre comment
Le reste de l’après-midi se passera à continuer les réparations sur la coque que nous avions commencées les semaines précédentes et ajouter celles recommandée par l’inspecteur. Gentiment, John, le proprio de la marina, en passant à côté de Mario lui demande si le «survey» est réussit. Mario enchanté, lui répond que oui.
Nous sommes vraiment soulagés. Cette journée a dissipée toutes les angoisses que nous avons vécues les semaines précédentes. En fin d’après-midi, nous demandons à John s’il peut mettre Oya Shivo à l’eau et mâter le voilier vendredi prochain en après-midi. Il nous dit que oui mais qu’il faudrait être là pas plus tard que 13h00. Alors c’est convenu. Ça sera vendredi le 29 mai à 13h00. Pour finir notre journée un peu plus en beauté, s’il peut en être possible, nous avons installé la table de cockpit. Pour la première fois ce soir, nous prendrons notre souper dehors. La soirée est douce et on est aux anges.

Dimanche matin, nous commencerons notre journée un peu plus tard. Nous nous réveillons vers 8h00. Comme la mise à l’eau est prévue pour vendredi prochain il faut réinstalles les passes-coques qui avaient été enlevé. Une deuxième couche d’inter protect sera appliquée sur les «spots» que nous avons réparés hier. Comme nous allons «sandblaster» la coque à l’automne, pour cette été nous ne mettrons pas d’antifoling. Mario termine l’application du «5200» sur tout les passes-coques. Nous nous affairons aussi à tout ramasser. Boyau d’arrosage, extension, machine à pression… Comme vendredi prochain nous seront très occupé avec la mise à l’eau et le matage, nous nous arrangeons pour que tout soit prêt pour la mise à l’eau.

Aujourd’hui nous quitterons vers 12h30. Il faut aller à la marina les Alizées pour descendre Cap Ti-Vent vers les quais de Marco qui s’occupe de la vente de nous voiliers. Mario ose me traité de téméraire (c’est une petite vengeance) car nous quittons la marina sans voile, sans gilets de sauvetage, sans chandail chaud, sans VHF, pas de profondimètre, le coffre où sont les rames est barré et j’ai perdu ma clé. Nous avons un voilier, un moteur et une ancre. Vaut mieux qu’il ne nous arrive pas de pépin. Nous avons quand même près d’une heure à faire à moteur.
L’entré de la marina n’est pas encore balisée. Comme je connais bien ce passage nous rentrons sans accrochage. Nous prenons un quai chez Marco et rentrons à la maison. Tout se passera bien. Une autre fin de semaine bien remplie vient de s’achever.

lundi 18 mai 2009

Les travaux - # 12

Le 16 mai 2009,

Un autre Samedi matin avec un petit soleil timide on ne s’en sortira probablement pas sans pluie… Ce matin, avant de monter voir Oya Shivo nous faisons un détour chez Daniel Lestage «MON AMI» pour aller chercher une pièce de BBQ qu’il nous a confectionnées. Elle est maintenant tout en stainless… fini… ça rouillera plus. Nous ramassons également un morceau pour l'installation de l'éolienne. Un brin de jasette avec Sylvie et Daniel et nous repartons. Un autre arrêt à la marina Les Alizées. Cap Ti-Vent et Le Castafjord seront mis à l’eau dans quelques jours alors faut préparer quelques petites choses avant la mise à l’eau. Ni l’un ni l’autre n’a besoin d’antifouling cette année. Mario a installé le moteur hors-bord de Cap Ti-Vent sur la chaise. Gaston lui a fait un bon «tune up» ce printemps. Je vais brancher le moteur et je fais un test d’électricité. Le moteur tourne, la pompe de cale fonctionne donc la batterie est bonne. Françoise et Marc (Eauliré) sont là. Nous nous rendons faire un brin de jasette en rapportant le tournevis que nous avions emprunté quelques minutes auparavant.

Un moment donné, Gilles, proprio de la marina Les Alizées, appel Mario. Il y un couple veut voir Le Castafjord. Peut-être un prospect intéressant. Mario fait visiter. Après leur départ comme nous avions rapporté des défenses de la maison, Mario les replace dans Le Castafjord ensuite nous partons pour Barcomb’s Marina. Il est 12h00, nous craignons avoir à subir un bon «line up» et bien non… il n’y a qu’une voiture avant nous. Lorsque nous arrivons il commence a pleuvoir. Nous allons à la quincaillerie acheter une toile pour agrandir notre espace viable. Nous avions besoin de quelques petites choses à l’épicerie et au «liquor store»

Dimanche le 17 mai 2009,

C’est le jour de l’éolienne. Mario s’affaire à planifier l’installation. La place choisie il faut trouver le meilleur moyen d’installer afin de limiter les vibrations. Il coupe de morceaux de «rubber» et coupe le fer angle en stainless de la grandeur requise; gracieuseté de Daniel «MON AMI». L’installation commence. Faut percer des trous ;-(
Ce n’est pas une chose qu’on aime faire : des trous dans la coque… Pendant que Mario fait des trous pour installer l’éolienne, je fais des trous sur le pont pour enlever du balsa mouillé. Les trous sur le pont devront sécher avant d’être rebouché. Je vais aider Mario à passer les fils de l’éolienne

Lundi le 18 mai 2009,

Mario installe le «power inverter». J’enlève sur le côté bâbord le dernier collant de «Crazy River» (son ancien nom). Mario installe sur les côté les autocollants de son nouveau nom «Oya Shivo».

Mario passe les fils pour l’éolienne. Je bouche les trous sur le pont. Les petits, avec de l’époxy, les gros avec de la mousse expansive et de l’époxy (mousse que je devrai enlever et remplacer par de la fibre de verre pour donner la possibilité de viser de l’accastillage sur le pont au besoin).

À l’extérieur du voilier nous installons le boyau d’aspirateur sur le trou de passe-coque et nous bouchons l’ouverture à l’intérieur. La succion se fait dans le balsa entre les 2 coques. Ainsi, nous avons réussi à extraire de l’eau qui s’était infiltrée. Eau avec laquelle nous nous battons depuis quelques semaines. Nous allons répéter cette opération la semaine prochaine pour en enlever le plus possible avant l'inspection. Tout ce que nous pouvons faire pour aider à diminuer le taux d'humidité nous le ferons. À l'automne, si l'exertise permet la mise à l'eau prochainement, nous ferons un gros décapage de la coque. Nous lui enlèverons tout son vieille antifouling.
Évênement tragique:
Les gros vents de la semaine on fait échouer un voilier de la marina Lighthouse. Un Hunter d’une trentaine de pieds a dérivé avec le quai ou il était amarré. On nous raconte que c’est en essayant de le sortir de l’eau que les gens auraient brisés le mât. La saison de ces plaisanciers est définitivement scraper.

dimanche 10 mai 2009

Les travaux - # 11

Le 9 mai 2009,

Samedi matin un petit soleil timide qui disparaîtra bien vite pour laisser place à une faible pluie dans l’après-midi pour ensuite devenir très forte toute la nuit. Le projet de la fin de semaine était de laver la coque pour enlever les lectures d’humidité que nous avons faites. En passant la machine à pression Mario a découvert le plus d’antifouling possible car il semble de plus en plus évident que celui-ci interagit avec l’humidimètre qui nous donne un fait amusant. Il semble assez probable que sous la couche d’interprotec il y a au minimum 2 ou 3 couches d’antifouling.

Il nous apparaît que la coque n’a pas été mise à nue avant l’application de l’interprotec . Faut se rendre à l’évidence qu’il nous faudra tout enlever. Depuis cette découverte : quand nous avons fait des tests de lecture intérieur et constater qu’il y a une bonne différence de lecture entre les 2, nous avons installé un déshumidificateur et avons enlevé des passes-coque et en avons discuté et discuté encore.

Les essais faits avec une sableuse ne nous ont pas satisfaits. Mario envisage le «sand blast» pour tout enlever. Un décapant de la marque «Interlux» nous intéresse aussi. Mais après des dizaines de discussions sur le sujet nous avons choisit d’attendre APRÈS le «survey» pour prendre la décision finale au sujet de cette humidité. La décision est venue aussi de notre portefeuille. Si nous entamons les travaux de tout enlever avant le «survey» il faut obligatoirement prévoir un minimum de 2,000.00$. Mais si on attend APRÈS le «survey» les recommandations pour les correctifs ne demanderont peut-être pas d’actions immédiates. Ainsi, pour le moment nous avons une chance de peut-être retarder cet investissement. En tout cas on le souhaite car on a encore 3 bateaux à supporter et 2 appartements… pis on n’imprime pas d’argent.

Avant que la pluie soie soutenue, Mario a réussit à installer le nouveau lettrage sur le tableau arrière. Ça y est il est baptisé.

L’heure du souper s’approche. La température fraîchit de plus en plus. Mario s’installer pour la préparation du souper… SURPRISE… le propane ne monte plus dans la ligne. La «solénoïde Switch» a sautée. Nous ne pouvions plus faire chauffer notre souper, le circuit de propane est inutilisable. Malgré des pièces manquantes sur le BBQ, Mario a réussit à le faire fonctionner afin qu’on puisse faire cuire notre steak. Finalement on s’en sort bien je fait cuire les légumes en papillotes et les steaks. On aura un délicieux souper malgré ce petit pépin.


Le 10 mai 2009,

Y fait «frette». Il a plus toute la nuit. Tout nous semble plus compliqué aujourd’hui. Pas question de se faire à déjeuner sur le charcoal… c’est tellement froid qu’il n’y a rien d’intéressant dans cette option. Nous allons déjeuner au resto. Au retour nous ferons quelques menus travaux pour ensuite décider de lever les feutres et aller faire des courses et visiter des amis. Notre première halte est d’aller saluer Marc, Françoise et «Eauliré» Belle retrouvaille car ça fait un petit bout qu’on s’était pas vue. Ils ont refait les cousins dans tout le bateau, décapé et teint le bois intérieur, la peinture de la coque avant bien… Bref ça travaille très fort chez eux aussi. Arrive nous rejoindre, Manon et Richard qui travaillaient sur Harfang des neiges. Après un bon bout de jasette nous continuons notre chemin. Nous passons voir si Justin et Marie-Hélène sont sur Chagall… mais il n’y a personne. Nous continuons jusqu’à la marina Gosselin pour acheter un nouveau «solénoïde Switch» et continuons chez Canadian Tire et y trouvons un panneau solaire qui fera bien notre affaire pour les premières années. On s’enligne maintenant pour la maison… Il fait toujours aussi froid… un bon bain chaud fera le plus grand bien.

Bonne semaine

lundi 4 mai 2009

Les travaux - # 10

Le 2 mai 2009,

Arrivé à la marina à 9h30, on prend notre courage à 2 mains et ont commence à enlever l’anti folling. Ça nous fait chier un peu car si ce n’était pas de ça, il est encore bon pour 1 ou 2 saisons. Mario s’attaque au safran et moi à la coque. Tout à coup il arrête en me disant : « Je vais faire un trou en dessous du safran, le gars du «survey» a dit qu’il était plein d’eau. Comme çà l’eau pourra s’écouler et ça règlera peut-être une partie du problème.» Aussitôt dit aussitôt fait. Surprise… AUCUNE goutte d’eau. Nous sommes confondus. On ne comprend plus rien.
Le Verdict était: il y a de l'eau.
La Constatation : on ne trouve pas d’eau, sauf à 2 places. 1 au passe-coque du moteur et 1 sur le pont. Je sais que sur le pont, j’ai quelques autres spots avec de l’humidité mais je vais les faire tranquillement un par un.
Donc on arrête tout notre grattage. On a de la misère à être convaincu qu’il y a autant d’humidité. Il n’y a plus d’eau qui coule par le joint de quille. Toujours pas d’eau par le passe-coque du macérateur.
On laisse le tout de côté pendant qu’on continue de réfléchir.
Pour ma part, je me remets au nettoyage du teck dans le cockpit. Mario installera l’ancre dans son puits. Ensuite il s’attaque aux winchs qui n’avaient pas encore été nettoyés. On s’affaire toute la journée à toute sorte de menu travaux.


Le 3 mai 2009,

Aujourd’hui je vais continuer de mettre de l’huile sur le teck et pendant le séchage des couches, je vais commencer à refaire le «sikaflex» entre les planches de teck. C’est long en pas pour rire refaire les joints de planche. Pendant le temps de séchage je m’attaque au lavage du pont qui était super sale et Mario va aller réinstaller l’alternateur qu’il avait fait nettoyer et reconditionner. La journée se passera ainsi tranquillement à faire toute sorte de menu travaux.
Pour notre problème d’humidité nous avons choisit de revenir lundi avec le testeur d’humidité pour vérifier les lectures par l’intérieur du voilier. Dans les dernières semaines nous avons lus beaucoup sur les solutions pour régler les problèmes d’humidité et avons trouvé, entre autre, une lecture très intéressant :
http://www.voile.org/forumvav32/read.php?8,387095,387283#msg-387283


Lundi le 4 mai,

Début de bonne nouvelle, la lecture à l’intérieur est souvent très différente. Beaucoup de «dry». Comme nous ne faisons qu’une visite éclair, voilà ce sur quoi on va se concentrer la fin de semaine prochaine.

dimanche 26 avril 2009

Les travaux - # 9

Le 25 avril 2009,

Durand la semaine qu’on vient de passer nous nous sommes affairé à trouver des solutions à notre problème d’eau. Nous avons des brides de solution et nous allons, grâce à une connaissance de Mario, avoir accès à un testeur d’humidité. Cela nous aidera à vérifier et prendre la meilleure décision dans les circonstances.
C’est un samedi radieux. Avant de s’occuper de la coque, aujourd’hui on débute avec la suite des travaux du moteur. Gaston et Mario arrive à la marina vers 9h00. Nouvelle «glowplug » et du «produit dont j'oublie le nom» pour nettoyer l’intérieur du moteur. Tenir enfoncé le bouton qui chauffe les «glowplug» à 2 reprises pendant 1 minute et le moteur démarre. Il ronronne tout doucement… comme c’est plaisant à entendre. Gaston avait raison : « ton moteur… il n’a rien. Lorsque j’arrive à mon tour à la marina je suis accueilli par un moteur qui ronronne. ;-)
Pendant que les gars travaillent sur le moteur, je fais des vérifications avec la machine du diable (l’humidimètre). Le gars n’a pas tord… la machine crie... un peu partout… Je fais le tour des voiliers avoisinants… plusieurs d’entre eux crie autant qu’Oya Shivo. Honnêtement, ça me console un peu mais ça règle en rien notre problème.
Plus tard quand Mario aura terminé sa maintenance avec Gaston sur le moteur, nous en discuterons plus longuement et ferons des vérifications supplémentaires. Je retourne vérifier mon joint de quille. Depuis la réparation de la semaine dernière ça semble ne plus couler. En attendant Mario je vais commencer à nettoyer le teck sur le pont.
Gaston nous quitte en début d’après-midi. Nous retournons à la machine du diable. Faut se rendre à l’évidence, la machine sonne. !#?&! » Le copain de Mario lui a conseillé d’enlever quelques passe-coque. Mario commence à en enlever. Le premier… NIET… c’est sec… ÉTRANGE… Le deuxième, par contre, lui est mouillé. On laisse le tout ainsi et on réfléchira encore et on posera d’autres questions.
Nous rencontrons Lévis et Odette, mes anciens voisins de quai à la marina Chazy. À l’époque ils avaient un bateau moteur et ils rêvaient du jour ou ils retourneraient à leur ancien amour… la voile. Bien voilà c’est fait ils ont acheté en 2007 un nouveau voilier.
L’heure du souper est arrivée, nous rentrons préparer notre petit lunch.


Le 26 avril 2009

On déjeune et sitôt après nous retournons à notre besogne. Mario au graissage des winchs et moi au nettoyage et huilage du teck. J’étais entré à l’intérieur quelques minutes en j’entends Mario m’appeler et frapper sur la coque en me criant que Bobinette est là. Collègue de travail de Mario et ancien voisin de remisage de Danielle, Robert et Denise, de Good News, sont venu voir notre bébé. Il nous avait envoyé un courriel la veille en nous annonçant qu’ils avaient l’intention de revenir naviguer sur le Lac Champlain. Nous lui avions répondu que nous étions à la marina toutes la fin de semaine et que s’il désirait passer, nous en serions heureux. C’est ce qu’ils ont fait. Belle retrouvaille nous sommes très contents. Après 2 ans de Fleuve, ils ont envie de revenir au Lac. Nous leurs faisons visiter le voilier et jasons un bon bout de temps. Ils nous disent qu’ils veulent aller faire un tour à la marina Gilbert Brook pour voir s’ils ont encore des places disponibles. Nous offrons de les accompagner questions de jaser plus longtemps. La marina est malheureusement fermée. Ils sont ouvert de 10h00 à 14h00 au printemps et nous sommes arrivé à 15h00. Au retour à Barcomb’s autre belle surprise, Daniel et France de «Bohémia II» tourne autour d’Oya Shivo. Une autre belle surprise. Présentation d’usage à Robert & Denise. Nous jasons un peu ensembles tous les 6 et ensuite Robert et Denise nous quitte. Visite des lieux à France et Daniel. Ils ont même apporté une bouteille de vin blanc que nous honorons. Brin de jasette. Finalement nous n’aurons presque pas travaillé de la journée mais nous en sommes TRÈS HEUREUX.
Avec notre groupe d’amis voileux : Marc et Françoise abord d’Ali; Robert, Denise et Good News; Daniel et France Bohémia ; Harfang des neiges : Richard et Manon ; on va pouvoir former un groupe de «Joyeux Mousquetaires» ou les «Gais Lurons» «Les voileux Boomers» Bref un beau groupe d'amis, amoureux de la voile.


Le 27 avril 2009,

L’ami de Mario qui nous prêta la machine à humidité lui a donné un truc pour enlever l’humidité qui pourrait se trouver dans le sandwich. Il nous dit d’installer un déshumidificateur et de le laisser fonctionner pendant au moins 2 semaines. Donc, lundi soir, après le travail nous allons faire cette installation et on verra. Nous avons passé le boyau de vidange du déshumidificateur directement par le passe-coque du moteur. Il nous recommande aussi d’enlever l’anti folling. Il nous dit que le métal contenu dans ces peintures interfère souvent dans la lecture des humidimètres. C’est à suivre…

samedi 18 avril 2009

Les travaux - # 8

Le 18 avril,
Le «survey» n’aura pas lieu car il pleut. Donc on continu les travaux. Vue la pluie je vais installer les paniers d’osiers qui recevront nos provisions. Je place nos produits dans la salle de bain Quand la pluie cessera, je retournerai à mon joint de quille et Mario installera la girouette, la lumière de mât, l’indicateur de vent. La pluie cessera en après-midi. Quelque chose nous inquiète un peu. Il y a toujours un mini filet d’eau qui s’écoule du joint de quille à un endroit seulement. Donc avant d’aller compléter le joint dans cette section il faudra attendre et trouver d’où ça vient.





Le 19 avril,
Aujourd’hui nous allons travailler dans la cale. Nous y avons découvert un trou (passe-coque) de 1’’ qui sort directement sous la ligne d’eau. Le plus drôle c’est qu’il n’y a pas de bouchons… Bref si nous ne l’avions pas vue… à la mise à l’eau nous aurions sans doute coulé... en tout cas on aurait rempli d'eau le bateau. On aurait eu besoin d'agir plutôt vite pour le ressortir de l'eau en attendant d'aller chercher un bouchon de brasse.
Il a une réparation à faire dans le fond de la cale. Des anciens trous de vis et une petite craque entre le fond et un «beam» du joint de quille. C’est peut-être par là que l’eau coule? On verra bien!


Le 20 avril,
Le gars du «survey» a proposé à Mario que comme il va aux USA en avant-midi, il pourrait passer voir Oya Shivo en après-midi si Mario est disponible. Mario convient de se rendre à la marina pour la rencontre. Il ne fera pas de «survey» une fois encore. Il utilise sa machine à humidité et il y en a un peut partout dans la coque. Il dit à Mario que les assureurs exigeront réparation avant de vouloir l’assurer. C’est qu’il y a du balsa dans la coque et c’est humide. Mais avant de partir sur la panique on va investiguer un peu plus et trouver la meilleur solution… c’est à suivre…
Donc on a à corriger le problème et reprendre un rendez-vous un autre moment donné.

lundi 13 avril 2009

Les travaux - # 7



Le 10 avril 2009 (vendredi),

C’est une fin de semaine de 4 jours (Pâques). Nous avons pris vendredi et lundi de congé.

Juste les préparatifs de la fin de semaine nous prennent l’avant-midi. Mario se rend à St-Hyacinthe pour aller chercher le compresseur de Gaston. Et poursuit son chemin chez Daniel (mon ami) pour aller chercher la roue qu’il nous a réparé et un fusil à air comprimée à «pop rivet» pour l’installation des marches de mât. Pendant ce temps je vais faire les épiceries. Je dis «les» car il faut que je fasse l’épicerie d'Étienne (mon fils) et la nôtre. Nous «fullons» l’auto avec tout ce dont nous aurons besoin pour les travaux de la fin de semaine. Nous partons de la maison vers 10h45. Malheur, après quelques 10 kilomètres de route je réalise que j’ai oublié ma sacoche à la maison. On retourne pour repartir quelques secondes plus tard. Nous arrivons aux douanes à 12h15. Il y a un «line up» assez long. Il faut prévoir attendre plus d’une heure. Finalement nous passons les douanes à 13h50. Comme la journée est déjà bien avancée nous nous contenterons de ne faire que des petites choses. Mario change le «gasket» de l’évier de cuisine. Il installe la roue. Il change également le contrôle du frigo et met du «fréon» dans le système de réfrigération. Pendant ce temps, je commence à enlever le lettrage sur le tableau arrière. En plus du lettrage, comme le tableau est très sale je vais faire un petit coup de lavage. Il y a plein de petites tâches qui ressemblent à un dégât d’«exhause» et ça ne s’en va pas avec le «go gone» que j’utilise pour enlever la colle du lettrage. Alors pour nettoyer j’utilise du «scrub». Mario vient rincer le tout avec la machine à pression. C’est maintenant tout beau.
La chaîne d’ancre est un peu rouillée, je me rends au magasin pour acheter de l’huile végétale pour l’y mettre à tremper. On verra plus tard si l’idée est bonne.
Le temps passe vite, il est maintenant 17h30 nous allons entrer et préparer notre souper et en profiter pour écouter un film que nous avons tenté d’écouter par 3 fois, mais à chaque fois je me suis endormie en l’écoutant. Cette fois c’est réussi. Nous avons vu la fin.


Le 11 avril 2009,

Mario s’installe pour préparer le mât à recevoir les nouvelles marches (merci Normand). Le mât est encore enrubanné, relique du transport. Faut le mettre à nu. Mario prend les mesures pour installer les marches. Gabarit, «Chuck line , «drill», compresseur et « gun à air» Pendant que Mario travaille à installer les marches, je commence à travailler sur le joint de quille. Il faut que j’enlève ce qui est faible et décollé. Mario installe quelques 32 marches. Je regarde le joint de quille et je dois réfléchir au meilleur produit à utiliser pour avoir le meilleur résultat. Je vais au magasin de pièces d’auto pour acheter de la résine de fibre de verre. À mon retour, nous avons de la belle visite. Marc et Frank, sont venus faire un petit tour. Marc travaille sur le moteur de son voilier, Ali. Il a également des travaux à faire à l’intérieur. Nous échangeons une petite demi-heure avant de retourner chacun à notre ouvrage. Mario a enfin terminé d’installer les marches. Au lieu d’utiliser de la résine de fibre de verre, j’ai choisi d’utiliser de l’époxy pour faire le joint de quille. Pendant ce temps Mario enlève le lettrage à tribord.
C’est agréable à la Marina «Barcombs». Nous sommes en avril et déjà nous avons accès à une bonne douche chaude. Nous avons de l’électricité depuis notre arrivé en février et avons de l’eau depuis 2 semaines. Merci John. La marina est propre et le proprio est gentil.
Il est temps de rentrer se faire un petit lunch. Au menu un filet de porc et des légumes.


Le 12 avril 2009,

C’est le dimanche de Pâques et il fait assez froid. La température n’a pas dépassé les 5 degrés avec un vent nord. Pas question d’aller travailler dehors, on se concentre sur les travaux à l’intérieur. Mario examine le système de toilette et réservoir septique. Il a un macérateur, un sortie pour le «pump out» une sortie pour lorsqu’on est en haute mer. Il y a aussi la pompe qui vidange la douche qui ne fonctionne pas. Mario la démonte question de savoir ce qui ne va pas, 2 choses ne vont pas: les aimants de la pompe se touchent et un fil sur le bouton de démarrage de la pompe est coupé. Il répare le fil et recolle les aimants. L’installation attendra à demain car il faut que ça sèche.
Pendant ce temps j’installe des tapis antidérapants dans les armoires et tiroirs. J’en profite pour replacer tous les trésors qu’il y a dans les tiroirs. L’ancien propriétaire n’avait pas les mêmes principes de rangement que nous. Le rangement des tiroirs sera aussi à notre goût.
Les espaces de rangement au dessus des banquettes ont un accès un peu étroit. Nous avions convenu de couper les planches de devanture pour en augmenter l’accessibilité. À l’aide d’une «skill saw» et d’un passe partout Mario commence la découpe de la planche. Malheur… Il ne découpe pas que la planche. 2 bouts de doigt frôlent la lame de scie. Il a le sang clair c’est le moins qu’on puisse dire. Je lui fais un pansement et nous reprenons les travaux. Après quelques minutes il faut refaire les pansements Mario saigne trop. Allons-y pour deux «catins» pas le choix.
La semaine dernière j’avais commencé l’installation de tapisserie texturée dans le carré. Vous avez bien lu, de la tapisserie, on verra bien ce que ça donnera à long terme. Question de la protéger un peu contre les incrustations de moisissure je lui donne une couche de vernis à l’eau.
Il faut remettre de l’ordre dans notre chantier. Mario fait le classement des outils et moi le ramassage des lieux avant de préparer le souper. Ce soir, du magret de canard, accompagné de légumes et de couscous. Le canard c’est délicieux, mais pour une cuisson à l’intérieur du voilier je ne vous le recommande pas, en tout cas un nuage de boucane garantie.


Le 13 avril 2009,

Pour commencer sa journée, «mon précieux» réinstalle la pompe de la douche… résultat… ça fonctionne. Mon avant-midi je la passe pour mon travail. J’avais emmené mon sac de travail et ce matin je m’y mets. Pendant ce temps Mario a arrangé la pompe de douche. Ensuite il répare la pompe d’urgence. C’est une pompe de cale avec un débit de 2000 gallons à l’heure. Il change de place la pompe qui alimente le lavabo. Également il réinstalle une tablette sous l’évier de cuisine. Après notre petit lunch du midi, Mario va laver le pont avec la machine à pression pendant que je reprends mon installation de tapisserie. Aujourd’hui nous quitterons la marina plus tôt. Il est 16h00 et nous nous préparons à partir. Nous sommes contents des travaux accomplis.

Si la température le permet, la fin de semaine prochaine c’est le «survey». J’ai hâte et en même temps je suis anxieuse. Le résultat m’importe. J’espère qu’Oya Shivo aura une bonne note.

À +

mercredi 8 avril 2009

Les travaux - # 6

Le 4 avril 2009,

Journée pluvieuse! C’est d’ailleurs ce qui est annoncé pour toute la fin de semaine. Cette première journée maussade ne nous empêchera pas de faire des travaux. Tant qu’à jouer dans l’eau, nous allons sortir la machine à pression et continuer le ménage du nettoyage de la cale. Comme nous n’avions pas fini de ramasser le dégât d’huile laissé par l’ancien propriétaire nous allons nous concentrer à terminer ce ramassage. La semaine dernière Mario a ramassé le dégât dans la cage du moteur avec des guenilles seulement. Aujourd’hui nous sortons la machine à pression et en plus nous ouvrirons tout les planchers pour découvrir quel genre de surprise nous attend dans ces petits coins cachés.

Je commence par passer la machine à pression dans la cage du moteur. Avec la «shop vac» Danielle ramassée l’eau qui coule. L’eau ainsi ramassé est carrément «déguelasse». Faut trouver une bonne idée pour disposer de cette eau. Nous allons la vider dans des chaudières. Nous continuons avec le sous-plancher au bas des escaliers. C’est sale, certes, mais un peu moins que la section du moteur. C’est au tour des coffres dans la pince. Là c’est relativement propre. Dans le carré il y a 5 sections de plancher à défaire. Nous enlevons en premier celle en face de la salle de bain. Pas trop malpropre. On verra pour le reste. La section de la cale où est installée la pompe est garnie de tout ce que l’on peut imaginer… De l’huile, de l’eau, de la poussière, des miettes de pain, des bactéries, etc. En sommes c’est vraiment «dégeulasse» et en prime noir d’huile. Tout au long du lavage nous avons vidangé de l’eau très corrompue. Finalement nous avons nettoyé toutes les cales et il ne restera qu’à faire le ramassage de l’eau qui va finir par couler pendant la nuit.
Pour finir la journée nous entâmons le nettoyage des réservoirs à eau. Démonter les coffres et aller explorer de ce côté. Le premier réservoir coté tribord est en plastique environ 20 gallons, il me semble sale de bactéries gluantes car on peut voir au travers. Je le démonte et passe la pression afin de déloger la dite croûte avec un peu de bicarbonate de soude, ensuite un peu d’eau de javel fera le reste du travail. Je constate que les tuyaux seront à changer eux aussi car ils sont contaminés. Nous passons au coffre suivant. Celui-ci est en stainless environ 30 à 35 gallons avec 4 compartiments et portes d’accès il est relativement propre mais un nettoyage s’impose. Le même traitement est de rigueur, eux aussi les tuyaux seront à changer. Après notre première visite à Boston, je me doutais bien que nous aurions des surprises. Étant donné la propreté des cales et du moteur c’était facile à prévoir. Un peu d’huile de bras, faut pas oublier que nous l’avons choisi pour sa construction robuste et performante quand même c’est un C&C quoi.


Dimanche 5 avril 09,

La nuit a été humide à cause de l’eau 100% d’humidité à l’intérieur, 100% à l’extérieur car il pleut toujours et le vent est froid. Horaire de la journée : Déjeuner et ensuite ramasser l’eau qui reste dans les cales. Danielle furète sur son ordinateur en attendant que la température se réchauffe, puis va à l’extérieur pour nettoyer le coffre d’ancre. Le résultat sera d’ailleurs impressionnant. Malgré le froid qui sévit elle se met à nettoyer le pont avec une brosse et de l’eau savonneuse. Quel courage. Moi je suis à l’intérieur et j’installe des lumières aux LEDS au dessus de l’évier. Le temps file et Danielle rentre au chaud toute gelée. Elle commence à installer une tapisserie texturée qui fera disparaître les défauts, craques et trous dans les murs et ensuite cette tapisserie sera vernie pour la protéger et la rendre plus facile d’entretien. La journée file à toute vitesse, c’est l’heure de ramasser et de prendre un petit RHUM & coke. Il faut s’appareiller pour retourner à la maison. Fini notre fin de semaine, nous prévoyons les travaux pour la semaine prochaine. Comme c’est Pâques et il y aura 4 jours à notre disposition faut planifier les prochains travaux. Pour commencer il y aura l’installation des marches de mat. Nous attendons la livraison d’une «glow plug» pour faire partir le moteur. Finir la pose de la tapisserie. Nettoyer et cirer l’extérieur. Enlever l’ancien lettrage pour laisser place au nouveau. Graisser les winchs. Fini la réparation du joint de quille. Etc. Grosse fin de semaine en perspective.

Nous vous souhaitons bonne semaine et revenez lire la suite la semaine prochaine.