mardi 12 octobre 2010

«le sandblast» de la coque

Samedi matin il nous faut embarquer dans la voiture, tout le matériel nécessaire pour les travaux de la fin de semaine.  Nous arrivons à la marina le samedi  vers 11h30.  La première étape étant de très bien couvrir le sol et la coque pour ne pas souiller l'environnement.  À la marina, les voiliers sont entassés les uns sur les autres, il faut donc couvrir aussi de polythène tout le tour de la coque pour ne pas que les billes de verres et les saletés aillent salir les voiliers voisins. Pendant que j'étends du polythène sous le voilier en prenant soin de bien couvrir le sol et bien enrobé les pattes qui nous maintiennent stable hors de l'eau, Mario abrille les côtés.  Comme il ne fait pas très chaud et que le vent souffle de façon soutenue variant entre 10 et 20 noeuds, le tape a difficulté à bien coller et le polythène danse au vent.  Le vent fait vraiment de la misère à Mario, je dois mettre temporairement de côté ma tâche pour aller l'aider qui se bât contre le polythène qui vole au vent. 

Abrillage de polythène
Une petite pause en après-midi, notre ami Daniel de Bohémia II vient nous rendre visite.  Daniel qui fait des travaux de menuiserie sur un voilier dans la marina voisine, vient nous apporter un petit cadeau.  Il nous apporte un beau morceau de profilé d'aluminium pour le remplacement d'une pièce de notre table de cockpit et quelques centaines de pieds de corde de parachute.  On se servira déjà de la corde pour aider à immobiliser le polythène qui bat encore au vent.  On l'installera au milieu de la hauteur la corde autour du voilier environ à la hauteur des vises des pattes de support du voilier.  Après le départ de Daniel nous continuerons à sceller avec du «duck tape» les ouvertures et joints de polythène sur l'environnement immédiat.
Apercu prendant les travaux
Dimanche matin, un bon petit déjeuner et une petite visite sur Maslow, Justin et Marie-Hélène qui viennent d'arrivé à la marina et on commence nos travaux vers 10h00. Nous partons notre machine du Diable, le compresseur.  Nous avons apporté 22 sacs de verre pour faire le travail.  Mario commence à «sandblaster» la coque.   J'approche, tant bien que mal, les sacs de verre qui pèse près de 50 livres pour que Mario puisse emplir la machine.  À peine 2 ou 3 sacs utilisés et nous nageons déjà dans la poussière.  Les sacs disparaissent vite.  À cette vitesse nous n'en aurons pas assez.  Alors je commence à faire de la récupération.  Je ramasse ce qui est tombé par terre, je le sasse et remet le verre dans les sacs vides qui seront réutilisés.     En après-midi Justin et Marie-Hélène passerons vouloir l'avancement des travaux.  On en profitera pour faire une petite pause.  Nous arrêterons vers 18h00. Une fois la poussière retombé nous admirons le travail accompli,  Nous avons près du 2/3 du travail. 
Aperçu après les travaux

Lundi matin on commence 8h00. 
Nous terminerons vers 12h00.  Suivra le nettoyage.  Nous aurons tout nettoyer vers 15h00.  Voilà le moment de vérifier notre travail.  Travail dont nous sommes bien fier.  Il nous restera à faire un ponçage à certains endroits et agrandir les fissures et petits trous.  Suivra le colmatage, l'application d'interprotect et d'antisalissure.  Lundi soir, je donne un coup de fil à un copain, «surveyor» du nom de François qui ira faire quelques lectures de la coque et nous donnera quelques bons conseils. 

Cette fin de semaine aura été rendue possible grâce à la gentillesse  de plusieurs personnes.  À mon gendre Joel (chum de Stéphanie) qui nous a prêté son compresseur et «sandblasteuse».  À ma fille Audrey et mon «son in law» Vincent pour la fourgonnette qu'ils nous ont prêté.  À Daniel qui a apporté la corde qui a solidifiée notre installation.  À François pour ses bons conseils d'expert.

La semaine prochaine, samedi, nous irons enlever les voiles et rapporter les conserves et produits de nettoyages qui restaient et qui peuvent geler.