Suite des vacances...
Mercredi le 24 août. Nous sommes parti de Burton Island en direction de Ladds Landing pour éventuellement retourner du coté de New York. En quittant l'île, la strappe de l'alternateur se brise. Pas grave on traverse à voile et on répare avant de traverser le pont. En espérant que la marina aura des strappe. Le vent est Sud de 20 à 30 noeuds avec des pointes à 35. Décidément on ne manque pas de vent ces jours ci. Les vagues sont de 2 à 3 pieds dont l'une d'elles qui nous arrose copieusement... on ne l'avait pas vue venir... Moi qui parlait de me laver les cheveux... eh bien j'ai eu le cycle de rinçage un peu avant le shampoing. Comme un malheur ne vient jamais seul, la strappe qui entraîne l'aternateur entraîne aussi la pompe à eau du moteur... Donc plus de moteur car il ne se refroidira plus. On ne pourra l'utiliser que quelques minutes pour tenter de s'approcher un peu de la berge. Il vente toujours beaucoup. Même dans la baie de c'est venteux. Mario a toujours mal au genou et a de la difficulté à de déplacer. Je saute dans le dinghy pour aller acheter la fameuse strappe. Il en a quelques unes mais malheureusement pas de la bonne grandeur. Le gars de la marina Ladds m'offrira un lift jusqu'à City Bay ou il y a un vendeur de bateau moteur. J'achete donc 2 strappes à ce vendeur et je reviens avec le jeune homme qui me donne un lift. Comme si ce n'était pas assez, une tempête tropicale s'avance en notre direction. Irène. Il faut réparer le moteur OPC. Il n'y a pas de place à la marina pour nous mettre à l'abri. De retour au voilier, Mario essaie les nouvelles strappes. Désespoire... Elles ne font pas. Difficile car on essaie de mesurer une strappe qui est coupée et tout effilochée. Les gars de la marina ne peuvent plus m'aider car il s'affaire à sécuriser la marina. Nous ne pouvons pas prendre le risque de partir sans moteur car il faut passer sous le pont. Je peut peut être essayer de retourner à City Bay en dinghy mais ça me prendre plusieures heures... dernière option à envisager car la nous sommes déjà en fin de journée et il ne fait pas beau. Il vent encore très fort. Je fini par me trouver un autre lift. Un gentil couple avec un bateau moteur qui accepte gentillement de me donner un lift en bateau moteur bien sur. Ceux qui me connaissent savent à quelle point cette expérience est pénible pour moi. Mais Damien et Geneviève, leur jeune bébé de 16 mois Mayla et le petit chien sont vraiment très gentil. Ça m'aide à accepter la situation. Nous partirons donc vers City Bay en bateau moteur dans des vagues de 4 à 5 pieds. À l'arrivé je suis tombée entre le bateau et le quai en me tenant qu'au main courrant en tevaillant fort pour ne pas tomber à l'eau ou pire, écrasé entre les 2. Je fini par me sortir de mon impasse. Il faut maintenant que je fasse vite le magasin ferme à 17h00 cela me laisse 1/2 pour m'y rendre à pied... jogging de fin de journée quoi... Le retour ne se fera pas en douceur nous sommes face au vent. Ça brasse c'est quasi inimaginable. J'ai l'impression que le fond du bateau va se briser chaque fois qu'on frappe une vague. Finalement le jeune couple me débarque sur Oya Shivo. Je veut le dédomager pour l'essence et le lift mais ils refusent. Le temps de l'essayage des nouvelles strappes est venu. Je suis pas religieuse... mais là je prie. Hourra... elles font. Nous nous sentons cheap face au refus de Damien. Je repars en dinghy les rejoindre à la marina ou ils avaient pris un quai pour la nuit et leur donne un cigare Cubain (sacrilège aux États Unis) et une bouteille de porto. Avec le moteur fonctionnel, nous pouvons maintenant nous rendre dans un endroit bien protégé pour passer la nuit. Nuit que ne sera pas de tout repos. L'alarme du GPS nous réveille 4 à 5 fois dans la nuit. Les coups de vent violents en font autant. Nous avons encore chassé mais de quelques pieds seulement. Bref... une nuit de vigie.
Le 25 août. Il vente encore beaucoup ce matin. Irène s'approche toujours. Mario a encore le genou un peu fragile. On déjeune. Quelques minutes après le déjeuner, Mario sort dans le cockpit pour aller prende le poul de la météo pendant que je fait la vaiselle. La figure de Mario devient tout blanche d'un coup sec. Fatalité. Mario fait une pierre au rein. Comme si on avait besoin de ça. J'aide Mario a rentrer dans le bateau et à s'allonger. C'est l'heure du thé et de l'eau à profusion. Faut faire passer cette pierre OPC. Irène est attendu pour samedi et nous sommes jeudi et il faut retourner à notre marina et sécuriser le voilier. Pas besoin de vous dire que mon capitaine souffre le martyre. Thé vert, eau, massage au reins... thé vert, eau et massage au rein... quelques heures et quelques pipis plus tard Mario prend du mieux. Il fait un petit dodo pour récupérer un peu, il est 13h00. À 13h45 Mario se reveille. 13h50, je lève l'ancre. 14h00 nous passons le pont de North Hero. 16h00 nous arrivons à notre marina Gilbert Brook. En fin de journée nous avons droit à un ciel particulièrement étrange. Mélange de nuages noirs, nuages blancs et énormes, arc en ciel... tout un mélange. Mais au moins cette nuit nous devrions bien dormir.
Vendredi le 26 août. Matinée fraîche, tout comme la nuit. L'ouragan Irène s'approche toujours. Les prédictons sont qu'elle seront sur Burlington dans la nuit de dimanche à lundi. Nous suirveillons son évolution de près. On apprend qu'elle passera un peu plus à l'est. Ce qui est très bien pour nous.
Samedi le 27 août. Des vents de 40 à 50 noeuds avec coups de vent à 60. Nous déshabillons Oya Shivo. Tout ce qui peut prendre dans le vent sera enlever. Génois, dodger, bimini, éolienne... Nous doublons nos amarres. Solidifions les panneaux solaires. Ce soir nous avons un souper d'anniversaire à St-Hyacinthe. Nous quittons la marina vers 12h30 en se croisant les doigts.
Dimanche le 28 août. Nous suivrons l'évolution d'Irène toute la soirée. Nous apellons à la marina pour avoir des nouvelles. De notre côté ça va mais la partie sud a des problèmes. Des bateaux sont en difficultés. Certains briseront leurs amarres entraînant avec eux d'autre voilier dans leur course vers la rive. Comme nous sommes inquièt, lundi matin nous quittons la maison à 6h00 du matin pour aller vois si notre voilier s'est bien comporter. Un aller / retour en vitesse. On monte à bord. Tout est impécable. Nous sommes bien content. Ce n'est pas le même cas pour tout le monde.
Mercredi le 24 août. Nous sommes parti de Burton Island en direction de Ladds Landing pour éventuellement retourner du coté de New York. En quittant l'île, la strappe de l'alternateur se brise. Pas grave on traverse à voile et on répare avant de traverser le pont. En espérant que la marina aura des strappe. Le vent est Sud de 20 à 30 noeuds avec des pointes à 35. Décidément on ne manque pas de vent ces jours ci. Les vagues sont de 2 à 3 pieds dont l'une d'elles qui nous arrose copieusement... on ne l'avait pas vue venir... Moi qui parlait de me laver les cheveux... eh bien j'ai eu le cycle de rinçage un peu avant le shampoing. Comme un malheur ne vient jamais seul, la strappe qui entraîne l'aternateur entraîne aussi la pompe à eau du moteur... Donc plus de moteur car il ne se refroidira plus. On ne pourra l'utiliser que quelques minutes pour tenter de s'approcher un peu de la berge. Il vente toujours beaucoup. Même dans la baie de c'est venteux. Mario a toujours mal au genou et a de la difficulté à de déplacer. Je saute dans le dinghy pour aller acheter la fameuse strappe. Il en a quelques unes mais malheureusement pas de la bonne grandeur. Le gars de la marina Ladds m'offrira un lift jusqu'à City Bay ou il y a un vendeur de bateau moteur. J'achete donc 2 strappes à ce vendeur et je reviens avec le jeune homme qui me donne un lift. Comme si ce n'était pas assez, une tempête tropicale s'avance en notre direction. Irène. Il faut réparer le moteur OPC. Il n'y a pas de place à la marina pour nous mettre à l'abri. De retour au voilier, Mario essaie les nouvelles strappes. Désespoire... Elles ne font pas. Difficile car on essaie de mesurer une strappe qui est coupée et tout effilochée. Les gars de la marina ne peuvent plus m'aider car il s'affaire à sécuriser la marina. Nous ne pouvons pas prendre le risque de partir sans moteur car il faut passer sous le pont. Je peut peut être essayer de retourner à City Bay en dinghy mais ça me prendre plusieures heures... dernière option à envisager car la nous sommes déjà en fin de journée et il ne fait pas beau. Il vent encore très fort. Je fini par me trouver un autre lift. Un gentil couple avec un bateau moteur qui accepte gentillement de me donner un lift en bateau moteur bien sur. Ceux qui me connaissent savent à quelle point cette expérience est pénible pour moi. Mais Damien et Geneviève, leur jeune bébé de 16 mois Mayla et le petit chien sont vraiment très gentil. Ça m'aide à accepter la situation. Nous partirons donc vers City Bay en bateau moteur dans des vagues de 4 à 5 pieds. À l'arrivé je suis tombée entre le bateau et le quai en me tenant qu'au main courrant en tevaillant fort pour ne pas tomber à l'eau ou pire, écrasé entre les 2. Je fini par me sortir de mon impasse. Il faut maintenant que je fasse vite le magasin ferme à 17h00 cela me laisse 1/2 pour m'y rendre à pied... jogging de fin de journée quoi... Le retour ne se fera pas en douceur nous sommes face au vent. Ça brasse c'est quasi inimaginable. J'ai l'impression que le fond du bateau va se briser chaque fois qu'on frappe une vague. Finalement le jeune couple me débarque sur Oya Shivo. Je veut le dédomager pour l'essence et le lift mais ils refusent. Le temps de l'essayage des nouvelles strappes est venu. Je suis pas religieuse... mais là je prie. Hourra... elles font. Nous nous sentons cheap face au refus de Damien. Je repars en dinghy les rejoindre à la marina ou ils avaient pris un quai pour la nuit et leur donne un cigare Cubain (sacrilège aux États Unis) et une bouteille de porto. Avec le moteur fonctionnel, nous pouvons maintenant nous rendre dans un endroit bien protégé pour passer la nuit. Nuit que ne sera pas de tout repos. L'alarme du GPS nous réveille 4 à 5 fois dans la nuit. Les coups de vent violents en font autant. Nous avons encore chassé mais de quelques pieds seulement. Bref... une nuit de vigie.
Le 25 août. Il vente encore beaucoup ce matin. Irène s'approche toujours. Mario a encore le genou un peu fragile. On déjeune. Quelques minutes après le déjeuner, Mario sort dans le cockpit pour aller prende le poul de la météo pendant que je fait la vaiselle. La figure de Mario devient tout blanche d'un coup sec. Fatalité. Mario fait une pierre au rein. Comme si on avait besoin de ça. J'aide Mario a rentrer dans le bateau et à s'allonger. C'est l'heure du thé et de l'eau à profusion. Faut faire passer cette pierre OPC. Irène est attendu pour samedi et nous sommes jeudi et il faut retourner à notre marina et sécuriser le voilier. Pas besoin de vous dire que mon capitaine souffre le martyre. Thé vert, eau, massage au reins... thé vert, eau et massage au rein... quelques heures et quelques pipis plus tard Mario prend du mieux. Il fait un petit dodo pour récupérer un peu, il est 13h00. À 13h45 Mario se reveille. 13h50, je lève l'ancre. 14h00 nous passons le pont de North Hero. 16h00 nous arrivons à notre marina Gilbert Brook. En fin de journée nous avons droit à un ciel particulièrement étrange. Mélange de nuages noirs, nuages blancs et énormes, arc en ciel... tout un mélange. Mais au moins cette nuit nous devrions bien dormir.
Vendredi le 26 août. Matinée fraîche, tout comme la nuit. L'ouragan Irène s'approche toujours. Les prédictons sont qu'elle seront sur Burlington dans la nuit de dimanche à lundi. Nous suirveillons son évolution de près. On apprend qu'elle passera un peu plus à l'est. Ce qui est très bien pour nous.
Samedi le 27 août. Des vents de 40 à 50 noeuds avec coups de vent à 60. Nous déshabillons Oya Shivo. Tout ce qui peut prendre dans le vent sera enlever. Génois, dodger, bimini, éolienne... Nous doublons nos amarres. Solidifions les panneaux solaires. Ce soir nous avons un souper d'anniversaire à St-Hyacinthe. Nous quittons la marina vers 12h30 en se croisant les doigts.
Dimanche le 28 août. Nous suivrons l'évolution d'Irène toute la soirée. Nous apellons à la marina pour avoir des nouvelles. De notre côté ça va mais la partie sud a des problèmes. Des bateaux sont en difficultés. Certains briseront leurs amarres entraînant avec eux d'autre voilier dans leur course vers la rive. Comme nous sommes inquièt, lundi matin nous quittons la maison à 6h00 du matin pour aller vois si notre voilier s'est bien comporter. Un aller / retour en vitesse. On monte à bord. Tout est impécable. Nous sommes bien content. Ce n'est pas le même cas pour tout le monde.
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