Dimanche, 14 octobre, jour 83
Départ à 8h15. Déjà voile et moteur. Notre objectif de la journée, Oriental
NC. Le vent, marée et courant nous est
favorable encore aujourd’hui. On en
profite et on continue jusqu’à Beaufort.
Un beau 49 milles nautique aujourd’hui… pas si mal. Plusieurs autres voileux font beaucoup plus
vite que nous. Souvent ils partent à
6h00 ou 7h00 et poussent leur moteur plus à fond. Notre rythme est un peu différent… mais on
est bien content de notre cheminement à date.
Bon… certains jours… on se les gèle…
mais fait faire : contre mauvaise fortune… bon cœur… nous serons en
Floride et ensuite aux Bahamas avant longtemps… alors ça nous console. À l’approche du «Russell Slough Channel» des
dauphins nous accueillent. Ils ne sont pas très près mais on les voit bien
quand même. Quelle joie. Nous avons choisit «Town Creek» au lieu de se
rendre au centre-ville de Beaufort. Nous
aimons bien être un peu à l’écart de la foule.
Nous jetons l’ancre à 16h15 tout près de la bouée G1.
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Vue de la ville |
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Vous savez à qui je pense ??? |
Lundi, 15 octobre, jour 84
Aujourd’hui nous allons en ville en
dinghy. Journée de lavage. C’est qu’on en a BEAUCOUP à laver. Nous en profiterons aussi pour faire quelques
que courses. Il n’y a pas de grand
centre près d’où on est mais il y a suffisamment pour se réapprovisionner un
peu. En face de la ville il y a une
île. C’est l’île aux chevaux. Nous y ferons un arrêt pour faire courir
Pookye sur la plage. Nous n’en verrons
pas des chevaux ils sont probablement
cachés dans le boisé. Nous verrons par
contre Pookye courir vite vite… Ceux qui
la connaissent, savent que ce chien ne courre pas ou très peu. On ne sait pas trop pourquoi mais quand on la
débarque sur une plage de sable elle courre comme jamais. Faut dire que des
fois on peut être facilement 2 ou 3 jours sans aller à terre. À bien y penser,
c’est probablement ce qui la courir.
Maudit chien. Pendant que nous
avons Internet, en après-midi j’en profite pour aller chercher sur le site
«Active Capitain» les informations nécessaires pour les prochains jours de
navigation (marinas, bancs de sable, mouillages…) Pendant ce temps, Mario se rend à la marina
voisine en dinghy pour aller chercher 5 gallons de diesel. Juste comme il embarque dans le dinghy, un
dauphin vient sauter juste derrière lui… ça termine bien une belle journée bien
remplie.
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Pookye sur la plage |
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Mais??? C'est qu'elle est salée cette eau!!! |
Mardi, 16 octobre, jour 85
Départ 7h45.
Il fait beau soleil mais c’est frais.
Nous passons sous le pont de Beaufort à 8h00. Dès qu’on approche l’embouchure de la mer il
y a un courant fou. À la fourche pour
prendre l’ICW (intra coastal waterway) le courant est tel qu’il nous faut faire
travailler gaston (le moteur) très très fort afin de sortir de se courant qui
veut nous envoyer sur les bouées.
Aussitôt qu’on a réussi à contourner la dernière bouée… c’est un autre
monde. Tout redevient calme et le
courant joue en notre faveur nous allons à 7 nœuds avec presque pas de
moteur. Nous arrivons au pont de
Morehead. À peine quelques miles après
le pont 4, 5 dauphins nous accompagnent.
L’un d’eux est tellement près qu’il frôle presque la coque. Un autre s’enfile carrément sous le nez du
voilier. Il me stress un peu. S’il fallait le blesser avec notre
hélice? Bon, je sais ils sont habitué
avec ce genre de prouesse… mais moi… pas encore… Notre route est ponctuée de petits villages,
de marécages et de petits boisés. Nous
traversons Swansboro. C’est bien
mignon. Juste à la sortie du village…
notre futur résidence d’été… On s’engage
dans un chenal pas très large bordé de belle végétation et de quelques
monticules de sable. Mario me
dit :« merde que c’est ça? » Quoi?
que je lui répond. Trop tard… on
accroche. Le temps qu’il me montre la
bouée verte complètement en dehors du chenal.
Elle est à moins de 75 pieds du bord.
C'est-à-dire qu’il fallait bel et bien passer entre le vert et le
bord. Comme elle était vraiment collée
sur la rive, Mario s’en approchait pourtant très lentement. Contrairement à ce qu’on pensait, cette bouée
n’a pas été déplacé par le courant… c’est là qu’elle va… Bien collée sur la
rive. La R61A… on va s’en rappeler. Donc, avance, recul, avance, recul, avance
recul… le sable nous retient. Avance,
recul, avance, recul, etc… Une chaloupe
de pêcheurs voyant notre situation malencontreuse s’approche pour nous offrir
de nous tirer. Comme je me prépare à
leur lancer un câblot Mario me dit que ça y est, nous bougeons. Merci messieurs… plus besoin… Lentement pas vite on s’engage entre la côte
et la bouée et on se croise les doigts.
Finalement ça passe. Avec juste 9
pieds de profond. 2 autres bateaux en
approche pour la même bouée R61A auront tirés leur leçon de notre mésaventure. Ils ont eu la chance de nous voir s’enliser
alors… ils ont pu éviter et faire ce passage sans encombre. Pour nous faire une petite fleur après cette
petite mésaventure, dame nature nous fait encore le cadeau d’un petit groupe de
dauphins. Encore 4 ou 5. J’aime tellement ça voir ces bêtes là… je ne
m’en lasse pas. On continue notre
journée jusqu’à Mile Hammock Creek. Pour
s’y rendre il nous faudra traverser 2 sections de la rivière ou il y des tirs
par les soldats. Une lumière rouge sur
la rive et de gros écriteaux pour nous dire de ne pas passer quand la lumière
est rouge car ils sont en période de tir.
Pas de danger… c’est compris… si
c’est rouge… on ne bouge pas… on attend.
Quand au arrive c’est vert… on passe.
Pas de coup de feu… ça va!!! Nous
arrivons enfin à Mile Hammock à 15h30 bien content d’y être arrivé sain et
sauf. Hihihi!!!
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Les vagues et les moutons blanc sont causé par le courant seulement car il ne vente pas. |
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Nous traversons le port de Beaufort |
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Le dauphin est tellement près de la coque qu'on peut presque le toucher |
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Swansboro |
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Swansboro |
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Swansboro |
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Swansboro - vue sur la mer |
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Swansboro |
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Swansboro |
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Notre future résidence d'été... |
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Notre future résidence d'été... mignon, n'est-ce pas? |
Mercredi 17 octobre 2012, jour 86
Ce matin, départ 7h30. Il nous faut prendre profit d’une marée haute
car l’embouchure de mer que nous avons à
traverser à quelques hauts-fonds.
C’est normal avec toute cette eau que les embouchures promènent ça
déplace les bancs de sable il est normal que ça fasse des hauts-fonds. Et il y en a quelques uns sur notre
passage. Lentement nous finissons sans
accrocher. Mario n’a pas aimé son
expérience d’hier. Aujourd’hui pas de
vent nous irons donc au moteur seulement. Nous arrivons à Surf City et nous y
découvrons, en attendant l’ouverture du pont, qu’il y a beaucoup de courant. En plus il y a un haut-fond annoncé sous le
pont. Il faut tenir le côté rouge pour
traverser que je dis à Mario.
Habituellement quand un pont ouvre en pivotant, nous pouvons passer d’un
côté ou de l’autre du pivot… mais pas celui là… On a faillit se tromper… Une gaffe de novice. Mario était concentrer à se battre contre le
courant tandis que je lui conseillais de coller le côté rouge… de là naît la
confusion. La Caroline du Nord est une
région qui n’a pas beaucoup de profondeur d’eau dans le chenal. Il faut toujours attentif au profondimètre
car cogner au fond n’est jamais intéressant.
Le moindre mal, ici dans L’ICW, c’est que les fonds sont en sable… à
l’intérieur des terres mais nous longeons l’océan pendant les quelques 1080
miles qui séparent Norfolk de Miami.
Après Surf City, Writhsville.
Surf City et son courant… y a rien là.
À Writhsville le moteur sur le neutre et nous avançons à 3 nœuds. Habituellement on roule 5 à 6 nœuds à moteur
seulement… ça vous donne une idée du courant!
Mario place le voilier face au courant en gardant le moteur embrayé pour
ainsi garder une position stationnaire.
Ce petit manège durera ½ heure.
C’est long longtemps… Nous sommes
3 voiliers à attendre et à essayer de ne pas se rentrer dedans en ce battant
dans ce courant. Une fois traverser le
fameux pont… pas plus facile. Comme nous
sommes à marée base, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour notre grand
quillard. Mais comme on avait besoin
d’une marée haute ce matin… fallait s’attendre à rencontrer une marée base un
moment donné… Ici nous sommes tout près
de la mer. C’est vraiment très
beau. Des petits doigts de mer il y en a
partout. Chiant à traverser mais de
toute beauté. Près de la mer égal banc de
sable. Il y en a partout. C’est un peu décourageant. Faut aller très lentement et être vigilent. Mario fait ça à merveille. La journée avance et nous n’avons pas réussi
à trouver une place pour passer la nuit.
Outre des marinas, ce que nous ne voulons pas, pas d’endroit assez large
pour que l’on puisse jeter l’ancre. Pas
de baie, pas d’élargissement de l’ICW… rien.
Faut continuer et la brunante approche.
On fini par se rendre à Carolina Beach.
On tente notre chance de ce côté.
Il semble y avoir suffisamment de place dans cette baie pour qu’on
puisse jeter notre ancre. En entrant
dans la baie on est aux anges. C’est
plus que ce qu’on demandait. Une belle
baie avec plein de place… pis une bonne profondeur d’eau. Belle fin de journée. On jette la pioche ici et y resterons
peut-être pour 1 jour ou 2.
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Tout de rose vêtue |
Les maisons à Writsville
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Les quais de Writsville |
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Les dunes et les plages de Writsvlle |
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Les dunes et les plages de Writsvlle |
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Les dunes et les plages de Writsvlle |
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Writsville, on y voit la mer |
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On voit bien ou il y a du courant |
Jeudi, 18 octobre 2012, jour 87
Aujourd’hui on prend congé de navigation pour
aller faire un tour en ville et aussi voir la mer. Tout commence par une petite excursion en
dinghy tout au fond de la baie. C’est
environ 1 mile nautique pour se rendre au quai municipal. Un bel endroit offert gratuitement par la
ville pour les plaisanciers. Dès notre
arrivée on trouve l’endroit bien joli.
Nous avons quelques courses à faire mais notre première escale sera une
visite à la mer. Un incontournable. C’est écrit à l’entrée «no dog» ??!!??!!
Est-ce que je comprends l’anglais… pas vue la pancarte ??!!??
Fuck… il y a une autre affiche : «no dog» Je dis à Mario... on tente notre chance… juste
pour quelques minutes. Nous sommes en
octobre et le ciel et couvert… il devrait pleuvoir… Ça doit pas être bondé ne monde. On s’y rend donc… Super la mer juste devant nous en arrivant en
haut des marches qui nous mène à la plage.
Wow… on n’est pas les seuls à désobéir, il y a 2 chiens à quelques
centaines de pieds ou nous sommes. Nous
sommes hors saison et avons la plage presqu’à nous tout seul, j’imagine donc
que c’es plus toléré. Et j’ai vue aussi
qu’à la plage voisine ils acceptent les chiens entre le 1er octobre
et le 1er avril… ce doit être de même ici. Quoi qu’il en soit nous n’y sommes que pour
un court moment. Le temps de s’y tremper
les pieds en d’admirer. J’aime les
plages… L’eau est bonne. Nous y marchons un moment. Le temps se gâte au large on voie la pluie
qui s’avance fort probablement sur nous.
Il faut aller faire nos courses alors on quitte la plage pour aller
faire nos courses avant de se faire prendre par la pluie. Au passage je m’achète une pretzel chaud avec
sel… tout frais cuit. Souvenir d’enfance
à la plage. Tant qu’à y être nous
visitons un peu le boardwalk. La plupart
des boutiques sont fermées mais c’est quand même agréable de visiter un
peu. Après cette brève visite, on se
dirige vers l’épicerie. On trouve une
petite épicerie de quartier qui ressemble plus à un dépanneur qu’à une épicerie
mais on fera avec ça car l’autre est à quelques miles. Sur le chemin du retour on arrête dans une poissonnerie. Ce soir au menu crevettes fraîches, thon
frais et saumon frais. Finalement on se
sera sauvé de la pluie.
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Pookye la cascadeuse se promène sur les boudins du dinghy |
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Arrivé au boardwalk |
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Boutique cadeau sur le boardwalk |
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Bienvenu sur la plage |
Vendredi, 19 octobre, jour 88
Le ciel est encore très gris ce matin. On prend notre temps. On partira un peu plus tard. 9h50 le ciel commence à se dégager. C’est bon, on part. Le canal qui nous amène vers Cape Fear a
beaucoup de courant. Au lieu de prendre
la mer, nous avons décidé de continuer par l’ICW et avons aussi choisi de
passer l’embouchure de mer à l’heure ou il y a moins de courant. L’inconvénient de ce choix c’est que nous
devons partir à l’heure ou il y en a le plus.
Donc au départ, faire demander plus de travail à gaston (notre
moteur) Mais sitôt entré dans l’ICW le
même courant nous poussera. Pour passer
le inlet de Lockwood Folly faut aussi être prudent à cause des
hauts-fonds. Mais ça va bien. Nous sommes maintenant rendus à Holden
Beach. Holden Beach c’est Venise. Pas Venise en Québec mais Venise. De multiples canaux pour chacune des
rues. Holden est fait un peu comme une
fourche. 1 manche, qui correspond à l’entrée
principale vers les canaux. 1 long canal
transversal et une multitude de petits canaux perpendiculaires qui longe les
rues. Pis ce n’est pas des petites maisons
de pêcheurs dans le coin. Finalement on
finira notre journée dans le chenal de Little River Neck. Juste en face de Calabash, on nous aurions
aimé ancrer mais il y a déjà beaucoup de voiliers alors on se risque dans le
bras qui mène à la mer…. J’espère qu’on dormira. Au fait, nous venons tout juste de traverser
en Caroline du Sud.
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Canal vers Cape Fear (Southport) |
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Southport |
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Southport |
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Petit bateau privé. Faites la comparaison avec la petite maison sur le quai... |
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Holden Beach - les canaux |
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Holden Beach - les canaux |
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Holden Beach - les canaux |
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Holden Beach - vue sur la mer |
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Holden Beach - vue sur la mer |
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Holden Beach - vue sur la mer |
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Holden Beach - vue sur la mer |
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Regardez bien il y a une maison cachée sous les arbres au bout du quai |
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