On fait relâche

La fin de semaine du 28 fev/ 1er mars.
Cette fin de semaine nous n’irons pas faire de travaux. Mario doit terminer un travail de plomberie dans la nouvelle maison de ma sœur et mon beau-frère et moi je fais des rapports d’impôts.

Notre première fouille des lieux

Les 21 et 22 février

Pour le transport, nous avions empilé dans la pince et dans le carré tout le matériel du voilier. Les voiles, le dodger, la bôme, table de cockpit, gilet de sauvetage… et j’en passe. C’est plein partout. Donc avant tout il faut faire du ménage. Donc, pour cette première fin de semaine, nous allons fouiller partout. Nous voulons connaître tous les recoins du voilier et découvrir tout ce qu’il y a dans les coffres, les armoires… 2 jours de belles découvertes.

En plus, ce samedi, nous avons eu de la très belle visite. Mon bon copain, Marc H. sa conjointe Françoise et sa plus jeune fille sont venus nous voir. Eux aussi sont d'heureux propriétaire d'un nouveau voilier depuis l'automne dernier. Ils ont fait l'acquisition d'un cockpit central de 38'. Les amis nous quittent après avoir fait une bonne jasette et nous continuons nos travaux jusqu'au moment de notre retour pour la maison. Nous avions l’intention de coucher à bord, mais il fait froid. La météo prévoit -10 nous avons donc choisi de faire l’aller/retour à la maison et dormir au chaud. Alors nous reviendrons demain pour continuer le nettoyage.

La visite des lieux

Voici le carré

Comme il a fier allure

Le lit de quart

Le lit dans la pince

Une partie de la super cuisine

Pour nous garder au chaud

La livraison (vidéo)

Pour visualiser en mode plein écran "cliquez" ici

Pour Robert A.

Cher Robert… tu aimerais bien avoir des histoires juteuses… voir… grivoises. Je pourrais te raconter une histoire montée de toute pièce…. Ce n’est pas mon genre. Je pourrais te raconter une histoire vécue… Tu peux toujours rêver...


DÉCEPTION… Mon cher Robert… si tu veux des histoires salées…


TU DEVRAS NOUS VISITER SUR LE LAC CHAMPLAIN OU DANS LE SUD… car là c’est salé pour vrai…

Alors tu conviendras que tu ne l’auras pas facile avec nous. Hihihi…

Là le choix de venir nous visiter sur le Lac ou d’attendre quelques années avant que nous soyons dans le SUD… te revient… Pis avant de réaliser un de tes rêves…ça dépendra peut-être de NOUS... ou de ta BELLE-SŒUR… c’est pas grivois… mais ça fait... ch…………
TOUT LE MONDE A UN CALVER À VIVRE… Toi t’en as 10… de plus y a une belle-sœur qui se paie ta gueule. (sans rancune)
Qu’est-ce que tu veux… ton frère a décidé de m’attendre (pour le moment) avant de repartir… Tu vas devoir faire de même… Alors en attendand tu peux lire des histoires de voile...

Ta belle-sœur préférée

Le voilier

Donc aujourd’hui, le 8 février, nous nous attaquons à la préparation du voilier. En fait c’est assez simple. Nous devons enlever tout ce qui peut battre au vent ou qui peut être volé. Les trappes d’aérations seront bouchées avec de la laine minérale, du polythène et du «duck tape». Nous devons aussi charger le bateau.
Tout le matériel qui a été rangé dans la maison des propriétaires doit être chargé à bord. Il y a beaucoup de choses à charge. La bôme, 5 voiles, VHF, BBQ, etc. Faut tout sécuriser à l’intérieure question de ne rien briser dans le transport. Avec M. Cheney, nous avons discuté des branchements des accessoires de mât. Cet homme nous a donné plein d’information pour l’utilisation des appareils.
Tout au long de cette journée nous nous affairons à préparer le voilier et sommes plus qu'anxieux de le voir arriver à son port d'arrivé.

La raison

Le 8 février 2009. En milieu d’avant midi nous avons rendez-vous avec l'ancien propiétaire. Aujourd’hui nous allons comprendre beaucoup de choses à propos du voilier. Depuis le début de notre aventure que je me demande pourquoi un si bon «deal». Dans toutes les annonces que nous avons consultées un C&C 36 comme celui que nous venons d’acheter est entre 2 et 2 ½ fois plus dispendieux. Je dois avouer que j’avais beaucoup de questionnement face à cette situation. Même après notre première visite… lorsque j’ai bien constaté qu’il est dans un très bon état. Le vendeur nous avait mentionné que les propriétaires s’étaient mis à une autre activité. So what… y a deal pis deal… Mario ne cesse de me dire : «fais-toi en pas… c’est parce qu’il est fait pour nous» On l’a inspecté minutieusement. Si on vend toutes les pièces du voilier séparément nous entrons dans notre argent alors… pourquoi s’en faire ?
Précédemment, nous avions croisé la dame de la maison sans plus. Une dame de quelques années de plus que nous et qui nous semble un peu timide. Mais aujourd’hui nous allons rencontrer monsieur.
Pendant l’attente de monsieur, nous nous affairons à préparer le voilier pour le transport. Monsieur qui ne sorte pas de la maison mais qui arrive en voiture. Souvenons nous que le voilier est dans la cour de la résidence. Bon c’est une situation de séparation du couple. En plus, c’est une séparation qui nous semble particulièrement houleuse. Monsieur nous donne de précieuses informations techniques sur le fonctionnement du voilier, du moteur, l’électricité, la plomberie… C’est un chic type. Tout en jasant, il nous dit que maintenant il fait de la moto. Et qu’il a un voyage autour du Lac Champlain de prévue pour l’été prochaine.
Un vieux dicton me vient en tête : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
C’est bien dommage pour ce couple de laisser un si belle pièce pour une chicane. Soyons-nous préservés d’une telle situation. Je souhaite donner une xième vie à ce voilier «Oya Shivo» et surtout à ces nouveaux propriétaire plein de projets de voyage.

Le mât

Le 7 février 2009, nous sommes de retour à Hull. Cette fois encore, Gaston (mon père) et Thérèse (notre belle-maman) sont avec nous. La température est clémente. Il fait environ 10 degré mais comme nous sommes encore en février, le vent est encore frais. Contrairement à notre première visite, cette fois le voyage nous prend 7h00 au lieu de 5h30. Il y a un embouteillage monstre à la sortie de Boston vers Quincy. Plusieurs ambulances circulent sur la voix allant vers le nord. Entre la sortie 15 et la 12 nous roulons entre 5 et 10 km/hre... comme c'est long. Nous avons tellement hâte de se rendre à destination que la route nous semble interminable. Arrivé sur les lieux, nous arrêtons nous chercher un petit lunch que nous allons déguster sur NOTRE nouveau voilier. NOTRE PREMIER REPAS SUR OYA SHIVO. C'est vraiment agréable, même si nous ne pouvons pas en profiter comme nous le voudrions... faute de temps il est déjà 15h00 et nous avons beaucoup de boulot. Nous avons aussi communiqué avec le gars de la compagnie de transport, Simms Brother, qui s’occuperont de transporter notre bébé vers Rouses Point. Il doit nous rejoindre vers 15h30. Nous ferons les présentations et lui donnerons son acompte, comme entendu précédemment.

Après notre petit lunch nous nous affairons à préparer le mât. Pour le transport, nous avons choisit de l'envelopper, à tous les 3 pieds dans des bandes de polythène et du «duck tape». Des sandows sécuriseront le tout. Nos haubans sont du «rod riging» alors il nous est conseillé de faire attention pour ne pas «kinker» ils doivent rester le plus droit possible. Nous avons enlevé les barres de flèches, les lumières de mât, déflecteur radar. En plus d’éviter le bris dans le transport, ça permet aussi de faire suivre les haubans tout près du mât. Partout il y a de l’accastillage que nous ne pouvons pas enlever à cause que c’est riveté, nous installons généreusement une bonne bande de polythène et beaucoup de «duck tape», question de s’assurer que la gadoue s’infiltrera dans les poulies et réas. À la tête et à la base du mât, nous avons été, là encore, généreux dans le polythène et «duck tape»

Voilà que après 90% d’un rouleau de polythène de 25’ et 2 ½ grosses roulettes de «duck tape» le mât est fin prêt. Demain nous nous attaquons au voilier.
Il est maintenant l’heure de se trouver une place pour crécher. Hull est entouré d’eau, donc très touristique. Même si nous sommes hors saison, le prix des motels est au dessus de ce que nous avons comme budget. Alors nous nous éloignons un peu et trouvons logis à quelques 10 minutes plus au sud vers Hingham Town. Souper à une petite pizzeria en face du Best Western ou nous avons loué. La jeune serveuse est vraiment sympathique. Après le souper c’est la «game» de cartes traditionnelle et ensuite le dodo. Dodo certes mais pas pour nous. La chambre à côté de nous est habitée par un groupe de jeunes fêtards qui nous feront partager leurs musiques et éclats de rire. C’est après 2 appels à la réception et un avertissement de la visite imminente de l’arrivé des policiers que la fête se termine il est 2h30 du matin… enfin nous pourrons dormir quelques heures.