Nassau (2ième passage)

Lundi le 1^er avril 2013, jour 253

Il nous faut faire un peu d’épicerie.  Après le dîner on se dirige vers l’une d’elle.  En chemin, on croise  un homme qui nous dit qu’elle ferme à 14h00… Oups!!! On n’aura pas le temps de se rendre même si on est tout près il est 13h55.  Comme on est presque rendu on continu pour s’en assurer et c’est bien vrai.  Petit détail que nous avons oublié… c’est Lundi de Pâques aujourd’hui.  On tente notre chance sur une autre épicerie, plus à l’Est de la ville.  Fermée aussi.  On retourne bredouille.  Arrivé à la hauteur du pont pour Paradis Island, on décide d’aller voir les marchands qui ont kiosque sous le pont… peut-être on y trouvera quelques fruits et légumes.  C’est vraiment étrange ici.  Des petits kiosques ou on retrouve des vendeurs de conch, des petits snackbars, ou des bars et des vendeurs de fruits et légumes.  On réussira à se réapprovisionner de façon convenable en attendant de retourner à l’épicerie.  En après-midi les gros orages annoncés font leur apparition.  Nous on a entendu le tonnerre mais pas d’éclaires et on a eu des bons vents et beaucoup de pluie mais on a déjà vue bien pire comme température sur le Lac Champlain.  Notre ancrage a bien tenu le coup et ça ne brassait presque pas.

Mardi le 2 avril, 2013, jour 254

Aujourd’hui, on se reprend pour l’épicerie.  10h00 on est en route en dinghy.  Nous avons aussi nos bidons d’eau pour faire le plein.  Nous devrons rester à Nassau un peu plus longtemps qu’on l’aurait souhaité car un autre front froid arrive sur nous.

Mercredi le 3 avril 2013, jour 255

Aujourd’hui je transcris mes notes dans l’ordinateur pour qu’ils soient prêt à transféré sur le blog quand on aura une connexion gratuite.  J’en profite aussi pour alléger mes photos pour rendre la gestion du site un peu moins lourd.  Mario s’occupe d’aller chercher l’essence et le diésel.

Jeudi le 4 avril 2013, jour 256

Pas grand-chose au programme aujourd’hui.  Je continue avec mes notes et Mario fait un peut d’entretien.  Un bruit de moteur tout prés de nous me sort de mon ordinateur.  Je pointe le nez dehors et c’est BASRA.  Les gardes côte des Bahamas.  Il n’est pas rare qu’ils fassent les inspections de bateaux.  Ils vérifient un peu tout j’imagine.  Pour nous cela n’a pas étét compliqué.  Ils ont demandé si on avait des armes (nous n’avons qu’une hawaïenne sling pour la pêche) et on demandé de voir les coffres ou on range les choses mais sans vraiment fouillé.  Ils nous ont remis notre rapport et sont reparti. 

Vendredi le 5 avril 2013, jour 257

Encore pas grand-chose aujourd’hui.  Je continue à écrire, Mario fait des petits travaux et on ira chercher un peu d’eau.  On veut que notre réservoir soit bien plein avant que quitter Nassau.  Sur le retour on arrête saluer une connaissance Jean et Lucie du voilier Sebas.  Ils sont à l’ancre non loin de nous.  Nous les avions rencontré en décembre lorsque nous avons été faire une visite chez Stéphane et Anick en Floride.  C’est d’ailleurs Stéphane qui nous les a présentés.  On fait un brin de jasette avec eux et on repart sur Oya Shivo. 

Samedi le 6 avril 2013, jour 258

Dernière journée ici à Nassau.  Si la température reste clémente on part tôt demain matin.  Le sprint avant le départ.  Dernier plein d’eau et d’épicerie et la lessive.  On se dirige en dinghy à la marina. Qui est-ce qu’on rencontre! Jean qui est lui aussi à faire la lessive.  Mario part pour l’épicerie pendant que je m’occupe de la lessive.   C’est bien, j’ai un ami pour jaser pendant que le lavage se fait.  Voilà qui empilera bien notre journée.  Au retour sur Oya Shivo, je prépare les routes pour les 2 prochains jours.  C'est-à-dire Nassau à l’entrée du Bank, jour 1 et Du Bank à Bimini pour le jour 2.  Je planifie aussi 3 scénarios de route pour la traversé du Golf (Bimini #1vers Lake Worth, ou #2 Port Everglades ou #3 Miami).  Il nous restera à choisir celui qui nous semble le meilleur le moment venu.  Donc on prépare tout pour demain matin.  On enlève le moteur du dinghy et on monte le moteur et le dinghy sur Oya Shivo.  Demain matin, il ne restera qu’à lever l’ancre.