lundi 6 juillet 2009

Une longue fin de semaine

3,4,5 Juillet

Vendredi, 12h00 nous arrivons à la marina juste un peu avant la pluie. Nous ne quitterons pas tout de suite. Nous en profitons pour faire quelques petits travaux. Vers 16h30 nous quitterons pour aller à «Clock Island» Si Marc et Françoise de Eauliré arrive tôt peut-être nous rejoindront-ils ! Sinon, on se verra demain. Il n’y a pas un souffle de vent. C’est à moteur que nous ferons ce bout de chemin. Mario test le moteur. Au début ça va bien. Mario augmente le régime de moteur… ça va toujours. On atteint 6 nœuds… Ça va plus… il s’emballe encore… heureusement il repart facilement. Nous arrivons derrière l’île, il n’y a personne d’autre près de l’île. Durant la nuit le vent soufflera de l’ouest, parfois fortement mais nous sommes bien à l’abri alors tout va pour le mieux. Samedi matin en vent N-O de 15-20 nœuds avec rafales à 25-30. Marc nous appelle sur le VHF. Nous nous rejoindrons au sud de l’île La Motte pour ensuite descendre vers le sud du lac. Le projet est de se rendre à Malett’s bay. La navigation est bonne. Le vent souffle, parfois fortement en rafale. Des vagues de 1 à 3 pieds se forment. Le confort qu’apporte un plus gros voilier est nettement supérieur. Qu’on le veuille ou non, une course amicale s’installe. Eauliré nous talonnera pendant très longtemps. À plusieurs reprises nous avons pensé qu’il nous dépasserait. Il est performant ce Jeanneau… Nous manœuvrons pour tenter de ne pas perdre le peu d’avance que nous avons sur lui. Il faut être attentif car Eauliré a une idée en tête… nous dépasser. Nous ne le laisserons pas faire. Chemin faisant, nous changeons de cap. Les vagues étant bien formées et le passage de Mallet’s est peu profond, donc de grosses vagues à prévoir dans le passage. Nos quilles longues dans ce passage ne feront pas bon ménage avec ce vent Nord-Ouest. C’est un peu à contrecœur que nous choisissons de se rendre à Valcourt Island. Je dis à contrecœur parce que l’île Valcourt est habituellement bondée de monde. Ceux qui me connaissent savent que je préfère les coins plus tranquilles… Dans notre approche vers la pointe de Cumberland, nous remarquons que Marc semble avoir des problèmes. Son génois est complètement déventé… il a y surement quelque chose qui ne va pas. Nous sommes attentifs à sa situation tout en continuant notre chemin. Quelques minutes plus tard on voit qu’il se replace et reprend son cap. Nous apprendrons plus tard ce qui est arrivé. Arrivé à Valcourt, nous affalons les voiles et partons le moteur pour aller jeter l’ancre dans Bluff nord. Nous ne serons pas à moteur longtemps car il nous refera ENCORE des ratés. Urgence, nous sommes en approche, il vente très fort et n’avons plus de moteur. Vite Mario coure jeter l’ancre.

Françoise et Marc nous rejoignent et jette l’ancre non loin de nous. Ils nous raconteront ce qu’il leur est arrivé. En «winchant» le génois après un virement de bord, les clapets de barrure du winch ont cédés et le winch s’est alors mis à déroulé à toute vitesse pendant que Françoise le tournait avec la poigné, pour border le génois. En déroulant, le winch a expulsé la poignée qui était sur le winch et est atterrie dans le cockpit. Le malheur est que en étant expulsé la poignée a fait un ricochet et a frappé l’oreille et la tempe de Françoise. Elle a été plus que chanceuse et s’en est tirée avec une oreille ensanglantée et bleue et une belle égratignure sur la tempe.
Nous ne sommes pas très bien protégé contre le vent nord annoncé pour la nuit alors on décide d’aller dans la baie de Plattsburg. À mesure qu’on avance le vent forcit de plus en plus. Avec notre moteur très instable nous sommes un peu inquiets et souhaitons qu’il ne nous lâche pas. Mais! Encore une fois il nous fera faux bon mais on réussit à le repartir rapidement. Nous arrivons dans la baie. C’est la fin de semaine du 4 juillet alors sur la plage, les préparatifs des feux vont bon train. Les voiliers, bien ancrés on se rejoint pour le souper.
Encore une autre belle journée se termine.

Dimanche matin, on se lève avant Marc et Françoise et quittons un peu plus tôt qu’eux. Nous irons à voile le vent est bon alors on en profite pour remonter vers la marina.

Comme ont nous a dit qu'un voilier longtemps en océan accumulait des algues et saleté dans les réservoirs et font obstruction dans la pompe. Comme nous avons eu souvent des problèmes quand ça brassait ou immédiatement après, on ne prend pas de chance et nous nous rendons le plus près possible de notre mouillage, le plus possible à l’abri et partons le moteur et espérons pouvoir se rendre sans encombre. Et cette fois-ci ce sera réussit.

YOOUUPPII!!!

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