vendredi 29 mai 2009

La mise à l'eau

Vendredi le 29 mai 2009,

Nous avons pris congé en après-midi pour faire la mise à l’eau. Avant de quitter la maison, nous passons au courrier pour voir si notre rapport de l’inspecteur est arrivé. Ce rapport, très attendu nous donnera le compte rendu complet de l’inspection avec les recommandations. La première fois que j’y vais il n’a rien. On fait quelques courses et on repasse… Eureka! Le rapport est arrivé. Mario ouvre l’enveloppe. Quelle belle surprise nous découvrons. Pas de restrictions, 3 correctifs mineurs et à la question de recommandez vous l’embarcation. Pour la navigation: sa réponse est OUI. Il nous donne en plus une très belle valeur marchande. Ça commence bien la fin de semaine. On se met en route pour la marina. Nous avons rendez-vous à 13h00. À notre arrivé John nous informe qu’il a un bateau à entrer dans le garage et ensuite il met Oya Shivo à l’eau. Il ne lèvera pas le mât aujourd’hui car il vente trop.

Il nous dit que demain si la température le permet. Il nous tient au courant aussitôt qu’il pourra le faire. Sitôt la mise à l’eau Mario vérifie les passes-coques et s’assure qu’il n’y a pas d’infiltration d’eau. Tout va bien. Alors on va faire des tests de moteur. Un «show» de boucane… Il ya bien longtemps qu’il n’a pas fonctionné et il y avait eu un produit pour le «décrasser» mais il démarre très bien. On est déjà rendu à l’heure du souper. Un bon steak sur le BBQ pour célèbre le tout. Avant de s'installer our souper le baptème officiel doit se faire.


Samedi le 30 mai 2009,

À 8 heure, John frappe pour nous dire que dans 20 minutes il sera prêt à lever le mât. On se grouille à faire de la place pour travailler. Vers 8H20 John arrive avec le mât posé sur son lift.
Il embarque ensuite dans sa grue et commence à attacher le mât et se prépare à le lever. Mario installe la girouette et place les haubans, l’étai et le pataras de façon à ce que rien ne se brise pendant la levée. Un mât implanté sur la quille c’est un peu plus long à lever mais ça a très bien été. Ça prendra environ 2 heures pour le lever, l’implanter et sécuriser le mât. Vers 10h45 nous avions presque fini de sécuriser avec le mât avec l’installant des haubans et de l’enrouleur. Il ne restait que le pataras à fixer. Comme la tête de la grue retient le mât en place on est incapable d’installer le pataras… ça ne nous laisse pas assez de jeu. Afin d’être capable de compléter l’installation Mario doit monter dans le mât pour aller décrocher le crochet de la grue. Comme il y a des marches attachées au mât, John ne peut pas libérer la «strappe» qui sert à lever le mât car à cause des marches, elle ne glissera pas le long du mât comme c’est le cas quand il n’y a pas de marche. Alors il faut monter dans le mât. Comme ça prenait un volontaire et c’était Mario l’heureux élu ;-) Monter dans un mât qui n’est pas complètement fixé c’est pas facile. Mais ça bien été... surtout pour moi qui était sur la terre ferme… :-) :-) :-) L’installation se termine avec l’ajusteur de pataras. Tout est maintenant bien solide, il ne reste qu’à s’assurer qu’il est bien enligné. Nous tirons, à l’aide de câblots, le voilier sur le quai de service pour aller compléter l’installation et les ajustements nécessaire. À peine étions nous amarré qu’un grand vent arrive, accompagné de pluie il va sans dire, nous obligeant à s’arrêter. C’est pas plus mal car nous n’avions pas encore déjeuné. C’est donc ce que nous ferons pendant que le petit orage passera.
Sitôt la pluie terminée que nous reprenons les ajustements. Nous poursuivons avec l’installation du radar. On s’attaque ensuite à l’installation du génois. Il est maintenant environ 14h30 comme il nous reste encore du temps avant le souper de retraite d’Hubert, Mario veut commencer l’installation de la grande voile. Surprise… ça ne sera pas facile. La voile est «full batten» avec des réceptacles à «spring» au lieu de poche comme ont est habitué de les voir. On n’a pas de manuel d’instruction pour comprendre ce mécanisme. Les «battens» ne veulent pas entrées dans les pochettes. C’est comme si elles étaient trop longues, mais ce n’est pas possible. On ne peut pas les plier comme de bien entendu. Comme si ce n’était assez, en plus cette voile a un système «Dutchman» pour la descente facile. Mais je peut vous dire que pour la première fois… c’est loin d’être facile à installer. En examinant le système de «spring» on remarque qu’il y a des petites vises de chaque côté du réceptacle du «spring». Un peu surpris il nous semble que ce sera le seul moyen pour réussir à installer les «battens» Et voilà, ça fonctionne ! Installer des «battens» avec une «drill» c’est la première fois qu’on voit ça. S.V.P. ne le répétez pas aux autres… On s’attaque au «Dutchman» là c’est un peu plus facile. Il est maintenant 16h00. Jamais on n’aura mis aussi longtemps pour juste installer une grande voile.
On ramasse toute notre quincaillerie et allons prendre un petite douche avant d’aller souper faut être présentable car là on nous ne le sommes pas tellement.
Souper à St-Hubert pour la retraite prochaine d’Hubert, mon «boss». Bon souper, belle soirée mais on rentre tôt. Sur le chemin du retour nous avons frapper une mouffette L Ça ne sent pas bon… se sera assez facile de traverser les Douanes J Nous sommes de retour à la marina vers 23h00.


Dimanche le 31 mai 2009,

En avant midi, je continue des réparations d’époxy que je n’avais pas encore complété. Mario fait des vérifications de moteur. Nous avons l’intention d’aller faire un tour pour écouter ce moteur ronronner avant qu’on quitte Barcomb’s pour Gilbert Brook. Et peut être essayer ces «super» voiles. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. La pompe à l’eau est chaude… On vérifie et constatons que l’eau ne colle pas. Mario ouvre la pompe à l’eau. L’«impeller» est tout défait. Il chauffé dans la cage de la pompe. Il y a des morceaux de «rubber» coincés dans tous les coins. Dire que cette pièce avait été changée avec Gaston avant la mise à l’eau. On ne comprend pas trop pourquoi elle est encore brisée. Mario s’affaire à tout enlever. On demande à John s’il a cette pièce mais malheureusement il n’en a pas. Il nous recommande Marina Gosselin. On téléphone. Ils en ont. On traverse les douanes et se rendons à la Marina Gosselin. Une chance que Mario ouvre la boîte pour vérifier. La pièce n’est pas pareille… Ils ont pris le numéro du moteur au lieu de celui de la pompe à eau qui n’est pas de la même marque. Une chance ils ont tout de même la pièce nécessaire. Nous retournons aussitôt chez Barcomb’s à Rouses Point. Mario fait la réparation. Il y avait beaucoup de petits et gros morceaux de caoutchouc d’infiltré un peu partout dans le coude de la sortie d’eau du tuyau de la pompe. Il est fort possible que lors de la poste du premier «impeller» un morceaux soit resté pris dans ce coude et a limité la sortie d’eau, donc quand la pompe est pleine, elle ne laisse plus sortir l’eau qui devient chaude et fait fondre l’impeller.
Bon on est prêt enfin à aller faire un tour. Mario part le moteur. Le voisin de quai nous interpelle : «Est-ce que vous sortez ?» Nous répondons dans l’affirmative. Il nous déconseille en nous conseillant de regarder à l’ouest. Un autre orage est en train de monté, est ça semble costaud. Alors on se résigne et éteignons le moteur. Entre temps Marc, d’Eauliré, nous appelle pour jaser un peu. Comme le mauvais temps se maintien nous décidons d’aller visiter Marc H. il nous avait demandé des infos et avons décidé d’aller jase «live». Nous reprenons la route vers les douanes. ¾ d’heure d’attente et nous arrivons à la guérite. Le douanier nous accueille en disant : « encore vous !» nous lui répondons que : «oui» accompagné d’un éclat de rire. Bientôt ils vont nous nommé par notre prénomJ. Nous passons faire un brin de jasette avec Marc et Françoise. Nous nous dirigeons ensuite vers la maison.

mercredi 27 mai 2009

Les travaux - # 14

Le 26 mai 2009,

Mardi soir, comme la mise à l’eau est prévue pour vendredi le 29 et comme nous n’avions pas eu le temps de compléter certains travaux, mardi soir nous allons à la marina pour en compléter certains. Mario installe le filtre du passe-coque du moteur et fait une réparation d’époxy sur la coque, non loin du «shaft du moteur». Pour ma part, je remplie avec de la fibre de verre le trou sur le pont que j’avais fais pour enlever le balsa humide. Nous ferons des petits travaux jusqu’à 20h15.

Dans 3 dodos nous mettrons à l’eau Oya Shivo.

John, propriétaire de la marina, nous impressionne avec sa machinerie. D’ailleurs, le voilier qui s’était échoué il y a 2 semaines environ a été sorti de sa mauvaise posture par John.

lundi 25 mai 2009

Les travaux - # 13

Le 22 mai 2007,

Vendredi 16h00 Mario reçoit un appel d’un collègue d’un deuxième surveyor, très connu lui aussi, qui nous annonce qu’il ne pourra pas faire le survey comme il nous avait promis pour la semaine qu’on vient de terminer. Il nous a cependant référé à un collègue mais cette option ne nous intéresse pas. Bon, une autre embuche avec les suveyors. On commence à avoir un peu notre voyage. Marc H. nous avait donné les coordonnées du gars qui allait faire son survey samedi le 23 mai en après-midi. Comme nous n’avons rien à perdre, nous tentons un appel.
Eureka ! Le gars nous informe qu’il peut nous faire samedi matin à 8h00, avant son premier client. Nous acceptons d’emblé. Donc cette semaine, au lieu d’arriver samedi matin comme d’habitude, nous avons choisie d’arriver vendredi soir question d’être prêt pour notre survey du lendemain.
En arrivant nous avons mis de l’acétone dans le trou du passe-coque pour aider à l’évaporation de l’eau restante. En entrant dans le voilier, il fait très chaud et on constate que le déshumidificateur a bien fait sa job. Comme il est déjà rendu 10h00 nous nous couchons. On stress un peu à la pensé du survey. Notre précédente expérience d’il y a 1 mois nous a particulièrement inquiété. Le rendez-vous manqué de la semaine nous a, tant qu’à lui, désenchanté. Au dire du premier inspecteur le bateau était presque condamné. Nous étions atterrés... Et le mot est faible. Environ 10 minutes, il passe le testeur d’humidité sur la coque à quelques endroits et sans autre vérification un verdict de condamnation tombe sur nous. Pas besoin de vous dire qu’on stress à la pensé de celui de demain… pis pas à peu prés. Bon… on va quand même faire dodo et on verra bien demain.

Le monsieur nous a dit qu’il serait à la marina vers 8h00. Et, pour vrai il arrive à 8h15 car il avait passé tout droit à la marina. Nous jasons un peu et découvrons que c’est lui qui avait fait le survey du Castafjord il y a 4 ans. Il commence son survey… Tout attentionné à son expertise, il répond tout de même à nos questions avec une patience et une gentillesse exemplaire. Ça lui prendra 4 heures pour faire le tour du voilier. À la fin de son expertise j’ose LA question : «pouvons nous planifier une mise à l’eau?» Il semble intrigué par ma question mais tout simplement il nous répond qu’il n’y a pas de problème pour une mise à l’eau. Oya Shivo passe le test haut la main. Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer à quel point nous sommes heureux. On prend un moment pour savourer ce moment exquis. Vers 15h00 notre inspecteur revient. Nous sommes particulièrement surpris. Il nous annonce que sa machine était peut-être mal réglée et il veut revérifier des lectures. Il reprend des lectures: dehors, dedans et sur le pont et revient nous dire que tout est correct. Il repart aussi vite qu’il était arrivé. Nous restons bouche bé mais heureux. Nous serons comme sur un nuage pour le reste de la journée.

Mais essayons de comprendre pourquoi il y a 1 mois il est condamné et aujourd’hui il passe haut la main avec seulement quelques recommandations mineures ? Pour nous, cela relève du mystère. C’est comme s’il n’y a pas de code d’éthique dans ce métier. En plus on ne sait pas trop pour qui travaillent certains inspecteurs. Est-ce pour le proprio? Pour l’assureur? Pour se protéger? On a bien de la difficulté à comprendre comment
Le reste de l’après-midi se passera à continuer les réparations sur la coque que nous avions commencées les semaines précédentes et ajouter celles recommandée par l’inspecteur. Gentiment, John, le proprio de la marina, en passant à côté de Mario lui demande si le «survey» est réussit. Mario enchanté, lui répond que oui.
Nous sommes vraiment soulagés. Cette journée a dissipée toutes les angoisses que nous avons vécues les semaines précédentes. En fin d’après-midi, nous demandons à John s’il peut mettre Oya Shivo à l’eau et mâter le voilier vendredi prochain en après-midi. Il nous dit que oui mais qu’il faudrait être là pas plus tard que 13h00. Alors c’est convenu. Ça sera vendredi le 29 mai à 13h00. Pour finir notre journée un peu plus en beauté, s’il peut en être possible, nous avons installé la table de cockpit. Pour la première fois ce soir, nous prendrons notre souper dehors. La soirée est douce et on est aux anges.

Dimanche matin, nous commencerons notre journée un peu plus tard. Nous nous réveillons vers 8h00. Comme la mise à l’eau est prévue pour vendredi prochain il faut réinstalles les passes-coques qui avaient été enlevé. Une deuxième couche d’inter protect sera appliquée sur les «spots» que nous avons réparés hier. Comme nous allons «sandblaster» la coque à l’automne, pour cette été nous ne mettrons pas d’antifoling. Mario termine l’application du «5200» sur tout les passes-coques. Nous nous affairons aussi à tout ramasser. Boyau d’arrosage, extension, machine à pression… Comme vendredi prochain nous seront très occupé avec la mise à l’eau et le matage, nous nous arrangeons pour que tout soit prêt pour la mise à l’eau.

Aujourd’hui nous quitterons vers 12h30. Il faut aller à la marina les Alizées pour descendre Cap Ti-Vent vers les quais de Marco qui s’occupe de la vente de nous voiliers. Mario ose me traité de téméraire (c’est une petite vengeance) car nous quittons la marina sans voile, sans gilets de sauvetage, sans chandail chaud, sans VHF, pas de profondimètre, le coffre où sont les rames est barré et j’ai perdu ma clé. Nous avons un voilier, un moteur et une ancre. Vaut mieux qu’il ne nous arrive pas de pépin. Nous avons quand même près d’une heure à faire à moteur.
L’entré de la marina n’est pas encore balisée. Comme je connais bien ce passage nous rentrons sans accrochage. Nous prenons un quai chez Marco et rentrons à la maison. Tout se passera bien. Une autre fin de semaine bien remplie vient de s’achever.

lundi 18 mai 2009

Les travaux - # 12

Le 16 mai 2009,

Un autre Samedi matin avec un petit soleil timide on ne s’en sortira probablement pas sans pluie… Ce matin, avant de monter voir Oya Shivo nous faisons un détour chez Daniel Lestage «MON AMI» pour aller chercher une pièce de BBQ qu’il nous a confectionnées. Elle est maintenant tout en stainless… fini… ça rouillera plus. Nous ramassons également un morceau pour l'installation de l'éolienne. Un brin de jasette avec Sylvie et Daniel et nous repartons. Un autre arrêt à la marina Les Alizées. Cap Ti-Vent et Le Castafjord seront mis à l’eau dans quelques jours alors faut préparer quelques petites choses avant la mise à l’eau. Ni l’un ni l’autre n’a besoin d’antifouling cette année. Mario a installé le moteur hors-bord de Cap Ti-Vent sur la chaise. Gaston lui a fait un bon «tune up» ce printemps. Je vais brancher le moteur et je fais un test d’électricité. Le moteur tourne, la pompe de cale fonctionne donc la batterie est bonne. Françoise et Marc (Eauliré) sont là. Nous nous rendons faire un brin de jasette en rapportant le tournevis que nous avions emprunté quelques minutes auparavant.

Un moment donné, Gilles, proprio de la marina Les Alizées, appel Mario. Il y un couple veut voir Le Castafjord. Peut-être un prospect intéressant. Mario fait visiter. Après leur départ comme nous avions rapporté des défenses de la maison, Mario les replace dans Le Castafjord ensuite nous partons pour Barcomb’s Marina. Il est 12h00, nous craignons avoir à subir un bon «line up» et bien non… il n’y a qu’une voiture avant nous. Lorsque nous arrivons il commence a pleuvoir. Nous allons à la quincaillerie acheter une toile pour agrandir notre espace viable. Nous avions besoin de quelques petites choses à l’épicerie et au «liquor store»

Dimanche le 17 mai 2009,

C’est le jour de l’éolienne. Mario s’affaire à planifier l’installation. La place choisie il faut trouver le meilleur moyen d’installer afin de limiter les vibrations. Il coupe de morceaux de «rubber» et coupe le fer angle en stainless de la grandeur requise; gracieuseté de Daniel «MON AMI». L’installation commence. Faut percer des trous ;-(
Ce n’est pas une chose qu’on aime faire : des trous dans la coque… Pendant que Mario fait des trous pour installer l’éolienne, je fais des trous sur le pont pour enlever du balsa mouillé. Les trous sur le pont devront sécher avant d’être rebouché. Je vais aider Mario à passer les fils de l’éolienne

Lundi le 18 mai 2009,

Mario installe le «power inverter». J’enlève sur le côté bâbord le dernier collant de «Crazy River» (son ancien nom). Mario installe sur les côté les autocollants de son nouveau nom «Oya Shivo».

Mario passe les fils pour l’éolienne. Je bouche les trous sur le pont. Les petits, avec de l’époxy, les gros avec de la mousse expansive et de l’époxy (mousse que je devrai enlever et remplacer par de la fibre de verre pour donner la possibilité de viser de l’accastillage sur le pont au besoin).

À l’extérieur du voilier nous installons le boyau d’aspirateur sur le trou de passe-coque et nous bouchons l’ouverture à l’intérieur. La succion se fait dans le balsa entre les 2 coques. Ainsi, nous avons réussi à extraire de l’eau qui s’était infiltrée. Eau avec laquelle nous nous battons depuis quelques semaines. Nous allons répéter cette opération la semaine prochaine pour en enlever le plus possible avant l'inspection. Tout ce que nous pouvons faire pour aider à diminuer le taux d'humidité nous le ferons. À l'automne, si l'exertise permet la mise à l'eau prochainement, nous ferons un gros décapage de la coque. Nous lui enlèverons tout son vieille antifouling.
Évênement tragique:
Les gros vents de la semaine on fait échouer un voilier de la marina Lighthouse. Un Hunter d’une trentaine de pieds a dérivé avec le quai ou il était amarré. On nous raconte que c’est en essayant de le sortir de l’eau que les gens auraient brisés le mât. La saison de ces plaisanciers est définitivement scraper.

dimanche 10 mai 2009

Les travaux - # 11

Le 9 mai 2009,

Samedi matin un petit soleil timide qui disparaîtra bien vite pour laisser place à une faible pluie dans l’après-midi pour ensuite devenir très forte toute la nuit. Le projet de la fin de semaine était de laver la coque pour enlever les lectures d’humidité que nous avons faites. En passant la machine à pression Mario a découvert le plus d’antifouling possible car il semble de plus en plus évident que celui-ci interagit avec l’humidimètre qui nous donne un fait amusant. Il semble assez probable que sous la couche d’interprotec il y a au minimum 2 ou 3 couches d’antifouling.

Il nous apparaît que la coque n’a pas été mise à nue avant l’application de l’interprotec . Faut se rendre à l’évidence qu’il nous faudra tout enlever. Depuis cette découverte : quand nous avons fait des tests de lecture intérieur et constater qu’il y a une bonne différence de lecture entre les 2, nous avons installé un déshumidificateur et avons enlevé des passes-coque et en avons discuté et discuté encore.

Les essais faits avec une sableuse ne nous ont pas satisfaits. Mario envisage le «sand blast» pour tout enlever. Un décapant de la marque «Interlux» nous intéresse aussi. Mais après des dizaines de discussions sur le sujet nous avons choisit d’attendre APRÈS le «survey» pour prendre la décision finale au sujet de cette humidité. La décision est venue aussi de notre portefeuille. Si nous entamons les travaux de tout enlever avant le «survey» il faut obligatoirement prévoir un minimum de 2,000.00$. Mais si on attend APRÈS le «survey» les recommandations pour les correctifs ne demanderont peut-être pas d’actions immédiates. Ainsi, pour le moment nous avons une chance de peut-être retarder cet investissement. En tout cas on le souhaite car on a encore 3 bateaux à supporter et 2 appartements… pis on n’imprime pas d’argent.

Avant que la pluie soie soutenue, Mario a réussit à installer le nouveau lettrage sur le tableau arrière. Ça y est il est baptisé.

L’heure du souper s’approche. La température fraîchit de plus en plus. Mario s’installer pour la préparation du souper… SURPRISE… le propane ne monte plus dans la ligne. La «solénoïde Switch» a sautée. Nous ne pouvions plus faire chauffer notre souper, le circuit de propane est inutilisable. Malgré des pièces manquantes sur le BBQ, Mario a réussit à le faire fonctionner afin qu’on puisse faire cuire notre steak. Finalement on s’en sort bien je fait cuire les légumes en papillotes et les steaks. On aura un délicieux souper malgré ce petit pépin.


Le 10 mai 2009,

Y fait «frette». Il a plus toute la nuit. Tout nous semble plus compliqué aujourd’hui. Pas question de se faire à déjeuner sur le charcoal… c’est tellement froid qu’il n’y a rien d’intéressant dans cette option. Nous allons déjeuner au resto. Au retour nous ferons quelques menus travaux pour ensuite décider de lever les feutres et aller faire des courses et visiter des amis. Notre première halte est d’aller saluer Marc, Françoise et «Eauliré» Belle retrouvaille car ça fait un petit bout qu’on s’était pas vue. Ils ont refait les cousins dans tout le bateau, décapé et teint le bois intérieur, la peinture de la coque avant bien… Bref ça travaille très fort chez eux aussi. Arrive nous rejoindre, Manon et Richard qui travaillaient sur Harfang des neiges. Après un bon bout de jasette nous continuons notre chemin. Nous passons voir si Justin et Marie-Hélène sont sur Chagall… mais il n’y a personne. Nous continuons jusqu’à la marina Gosselin pour acheter un nouveau «solénoïde Switch» et continuons chez Canadian Tire et y trouvons un panneau solaire qui fera bien notre affaire pour les premières années. On s’enligne maintenant pour la maison… Il fait toujours aussi froid… un bon bain chaud fera le plus grand bien.

Bonne semaine

lundi 4 mai 2009

Les travaux - # 10

Le 2 mai 2009,

Arrivé à la marina à 9h30, on prend notre courage à 2 mains et ont commence à enlever l’anti folling. Ça nous fait chier un peu car si ce n’était pas de ça, il est encore bon pour 1 ou 2 saisons. Mario s’attaque au safran et moi à la coque. Tout à coup il arrête en me disant : « Je vais faire un trou en dessous du safran, le gars du «survey» a dit qu’il était plein d’eau. Comme çà l’eau pourra s’écouler et ça règlera peut-être une partie du problème.» Aussitôt dit aussitôt fait. Surprise… AUCUNE goutte d’eau. Nous sommes confondus. On ne comprend plus rien.
Le Verdict était: il y a de l'eau.
La Constatation : on ne trouve pas d’eau, sauf à 2 places. 1 au passe-coque du moteur et 1 sur le pont. Je sais que sur le pont, j’ai quelques autres spots avec de l’humidité mais je vais les faire tranquillement un par un.
Donc on arrête tout notre grattage. On a de la misère à être convaincu qu’il y a autant d’humidité. Il n’y a plus d’eau qui coule par le joint de quille. Toujours pas d’eau par le passe-coque du macérateur.
On laisse le tout de côté pendant qu’on continue de réfléchir.
Pour ma part, je me remets au nettoyage du teck dans le cockpit. Mario installera l’ancre dans son puits. Ensuite il s’attaque aux winchs qui n’avaient pas encore été nettoyés. On s’affaire toute la journée à toute sorte de menu travaux.


Le 3 mai 2009,

Aujourd’hui je vais continuer de mettre de l’huile sur le teck et pendant le séchage des couches, je vais commencer à refaire le «sikaflex» entre les planches de teck. C’est long en pas pour rire refaire les joints de planche. Pendant le temps de séchage je m’attaque au lavage du pont qui était super sale et Mario va aller réinstaller l’alternateur qu’il avait fait nettoyer et reconditionner. La journée se passera ainsi tranquillement à faire toute sorte de menu travaux.
Pour notre problème d’humidité nous avons choisit de revenir lundi avec le testeur d’humidité pour vérifier les lectures par l’intérieur du voilier. Dans les dernières semaines nous avons lus beaucoup sur les solutions pour régler les problèmes d’humidité et avons trouvé, entre autre, une lecture très intéressant :
http://www.voile.org/forumvav32/read.php?8,387095,387283#msg-387283


Lundi le 4 mai,

Début de bonne nouvelle, la lecture à l’intérieur est souvent très différente. Beaucoup de «dry». Comme nous ne faisons qu’une visite éclair, voilà ce sur quoi on va se concentrer la fin de semaine prochaine.