vendredi 29 mai 2009

La mise à l'eau

Vendredi le 29 mai 2009,

Nous avons pris congé en après-midi pour faire la mise à l’eau. Avant de quitter la maison, nous passons au courrier pour voir si notre rapport de l’inspecteur est arrivé. Ce rapport, très attendu nous donnera le compte rendu complet de l’inspection avec les recommandations. La première fois que j’y vais il n’a rien. On fait quelques courses et on repasse… Eureka! Le rapport est arrivé. Mario ouvre l’enveloppe. Quelle belle surprise nous découvrons. Pas de restrictions, 3 correctifs mineurs et à la question de recommandez vous l’embarcation. Pour la navigation: sa réponse est OUI. Il nous donne en plus une très belle valeur marchande. Ça commence bien la fin de semaine. On se met en route pour la marina. Nous avons rendez-vous à 13h00. À notre arrivé John nous informe qu’il a un bateau à entrer dans le garage et ensuite il met Oya Shivo à l’eau. Il ne lèvera pas le mât aujourd’hui car il vente trop.

Il nous dit que demain si la température le permet. Il nous tient au courant aussitôt qu’il pourra le faire. Sitôt la mise à l’eau Mario vérifie les passes-coques et s’assure qu’il n’y a pas d’infiltration d’eau. Tout va bien. Alors on va faire des tests de moteur. Un «show» de boucane… Il ya bien longtemps qu’il n’a pas fonctionné et il y avait eu un produit pour le «décrasser» mais il démarre très bien. On est déjà rendu à l’heure du souper. Un bon steak sur le BBQ pour célèbre le tout. Avant de s'installer our souper le baptème officiel doit se faire.


Samedi le 30 mai 2009,

À 8 heure, John frappe pour nous dire que dans 20 minutes il sera prêt à lever le mât. On se grouille à faire de la place pour travailler. Vers 8H20 John arrive avec le mât posé sur son lift.
Il embarque ensuite dans sa grue et commence à attacher le mât et se prépare à le lever. Mario installe la girouette et place les haubans, l’étai et le pataras de façon à ce que rien ne se brise pendant la levée. Un mât implanté sur la quille c’est un peu plus long à lever mais ça a très bien été. Ça prendra environ 2 heures pour le lever, l’implanter et sécuriser le mât. Vers 10h45 nous avions presque fini de sécuriser avec le mât avec l’installant des haubans et de l’enrouleur. Il ne restait que le pataras à fixer. Comme la tête de la grue retient le mât en place on est incapable d’installer le pataras… ça ne nous laisse pas assez de jeu. Afin d’être capable de compléter l’installation Mario doit monter dans le mât pour aller décrocher le crochet de la grue. Comme il y a des marches attachées au mât, John ne peut pas libérer la «strappe» qui sert à lever le mât car à cause des marches, elle ne glissera pas le long du mât comme c’est le cas quand il n’y a pas de marche. Alors il faut monter dans le mât. Comme ça prenait un volontaire et c’était Mario l’heureux élu ;-) Monter dans un mât qui n’est pas complètement fixé c’est pas facile. Mais ça bien été... surtout pour moi qui était sur la terre ferme… :-) :-) :-) L’installation se termine avec l’ajusteur de pataras. Tout est maintenant bien solide, il ne reste qu’à s’assurer qu’il est bien enligné. Nous tirons, à l’aide de câblots, le voilier sur le quai de service pour aller compléter l’installation et les ajustements nécessaire. À peine étions nous amarré qu’un grand vent arrive, accompagné de pluie il va sans dire, nous obligeant à s’arrêter. C’est pas plus mal car nous n’avions pas encore déjeuné. C’est donc ce que nous ferons pendant que le petit orage passera.
Sitôt la pluie terminée que nous reprenons les ajustements. Nous poursuivons avec l’installation du radar. On s’attaque ensuite à l’installation du génois. Il est maintenant environ 14h30 comme il nous reste encore du temps avant le souper de retraite d’Hubert, Mario veut commencer l’installation de la grande voile. Surprise… ça ne sera pas facile. La voile est «full batten» avec des réceptacles à «spring» au lieu de poche comme ont est habitué de les voir. On n’a pas de manuel d’instruction pour comprendre ce mécanisme. Les «battens» ne veulent pas entrées dans les pochettes. C’est comme si elles étaient trop longues, mais ce n’est pas possible. On ne peut pas les plier comme de bien entendu. Comme si ce n’était assez, en plus cette voile a un système «Dutchman» pour la descente facile. Mais je peut vous dire que pour la première fois… c’est loin d’être facile à installer. En examinant le système de «spring» on remarque qu’il y a des petites vises de chaque côté du réceptacle du «spring». Un peu surpris il nous semble que ce sera le seul moyen pour réussir à installer les «battens» Et voilà, ça fonctionne ! Installer des «battens» avec une «drill» c’est la première fois qu’on voit ça. S.V.P. ne le répétez pas aux autres… On s’attaque au «Dutchman» là c’est un peu plus facile. Il est maintenant 16h00. Jamais on n’aura mis aussi longtemps pour juste installer une grande voile.
On ramasse toute notre quincaillerie et allons prendre un petite douche avant d’aller souper faut être présentable car là on nous ne le sommes pas tellement.
Souper à St-Hubert pour la retraite prochaine d’Hubert, mon «boss». Bon souper, belle soirée mais on rentre tôt. Sur le chemin du retour nous avons frapper une mouffette L Ça ne sent pas bon… se sera assez facile de traverser les Douanes J Nous sommes de retour à la marina vers 23h00.


Dimanche le 31 mai 2009,

En avant midi, je continue des réparations d’époxy que je n’avais pas encore complété. Mario fait des vérifications de moteur. Nous avons l’intention d’aller faire un tour pour écouter ce moteur ronronner avant qu’on quitte Barcomb’s pour Gilbert Brook. Et peut être essayer ces «super» voiles. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. La pompe à l’eau est chaude… On vérifie et constatons que l’eau ne colle pas. Mario ouvre la pompe à l’eau. L’«impeller» est tout défait. Il chauffé dans la cage de la pompe. Il y a des morceaux de «rubber» coincés dans tous les coins. Dire que cette pièce avait été changée avec Gaston avant la mise à l’eau. On ne comprend pas trop pourquoi elle est encore brisée. Mario s’affaire à tout enlever. On demande à John s’il a cette pièce mais malheureusement il n’en a pas. Il nous recommande Marina Gosselin. On téléphone. Ils en ont. On traverse les douanes et se rendons à la Marina Gosselin. Une chance que Mario ouvre la boîte pour vérifier. La pièce n’est pas pareille… Ils ont pris le numéro du moteur au lieu de celui de la pompe à eau qui n’est pas de la même marque. Une chance ils ont tout de même la pièce nécessaire. Nous retournons aussitôt chez Barcomb’s à Rouses Point. Mario fait la réparation. Il y avait beaucoup de petits et gros morceaux de caoutchouc d’infiltré un peu partout dans le coude de la sortie d’eau du tuyau de la pompe. Il est fort possible que lors de la poste du premier «impeller» un morceaux soit resté pris dans ce coude et a limité la sortie d’eau, donc quand la pompe est pleine, elle ne laisse plus sortir l’eau qui devient chaude et fait fondre l’impeller.
Bon on est prêt enfin à aller faire un tour. Mario part le moteur. Le voisin de quai nous interpelle : «Est-ce que vous sortez ?» Nous répondons dans l’affirmative. Il nous déconseille en nous conseillant de regarder à l’ouest. Un autre orage est en train de monté, est ça semble costaud. Alors on se résigne et éteignons le moteur. Entre temps Marc, d’Eauliré, nous appelle pour jaser un peu. Comme le mauvais temps se maintien nous décidons d’aller visiter Marc H. il nous avait demandé des infos et avons décidé d’aller jase «live». Nous reprenons la route vers les douanes. ¾ d’heure d’attente et nous arrivons à la guérite. Le douanier nous accueille en disant : « encore vous !» nous lui répondons que : «oui» accompagné d’un éclat de rire. Bientôt ils vont nous nommé par notre prénomJ. Nous passons faire un brin de jasette avec Marc et Françoise. Nous nous dirigeons ensuite vers la maison.

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