lundi 25 mai 2009

Les travaux - # 13

Le 22 mai 2007,

Vendredi 16h00 Mario reçoit un appel d’un collègue d’un deuxième surveyor, très connu lui aussi, qui nous annonce qu’il ne pourra pas faire le survey comme il nous avait promis pour la semaine qu’on vient de terminer. Il nous a cependant référé à un collègue mais cette option ne nous intéresse pas. Bon, une autre embuche avec les suveyors. On commence à avoir un peu notre voyage. Marc H. nous avait donné les coordonnées du gars qui allait faire son survey samedi le 23 mai en après-midi. Comme nous n’avons rien à perdre, nous tentons un appel.
Eureka ! Le gars nous informe qu’il peut nous faire samedi matin à 8h00, avant son premier client. Nous acceptons d’emblé. Donc cette semaine, au lieu d’arriver samedi matin comme d’habitude, nous avons choisie d’arriver vendredi soir question d’être prêt pour notre survey du lendemain.
En arrivant nous avons mis de l’acétone dans le trou du passe-coque pour aider à l’évaporation de l’eau restante. En entrant dans le voilier, il fait très chaud et on constate que le déshumidificateur a bien fait sa job. Comme il est déjà rendu 10h00 nous nous couchons. On stress un peu à la pensé du survey. Notre précédente expérience d’il y a 1 mois nous a particulièrement inquiété. Le rendez-vous manqué de la semaine nous a, tant qu’à lui, désenchanté. Au dire du premier inspecteur le bateau était presque condamné. Nous étions atterrés... Et le mot est faible. Environ 10 minutes, il passe le testeur d’humidité sur la coque à quelques endroits et sans autre vérification un verdict de condamnation tombe sur nous. Pas besoin de vous dire qu’on stress à la pensé de celui de demain… pis pas à peu prés. Bon… on va quand même faire dodo et on verra bien demain.

Le monsieur nous a dit qu’il serait à la marina vers 8h00. Et, pour vrai il arrive à 8h15 car il avait passé tout droit à la marina. Nous jasons un peu et découvrons que c’est lui qui avait fait le survey du Castafjord il y a 4 ans. Il commence son survey… Tout attentionné à son expertise, il répond tout de même à nos questions avec une patience et une gentillesse exemplaire. Ça lui prendra 4 heures pour faire le tour du voilier. À la fin de son expertise j’ose LA question : «pouvons nous planifier une mise à l’eau?» Il semble intrigué par ma question mais tout simplement il nous répond qu’il n’y a pas de problème pour une mise à l’eau. Oya Shivo passe le test haut la main. Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer à quel point nous sommes heureux. On prend un moment pour savourer ce moment exquis. Vers 15h00 notre inspecteur revient. Nous sommes particulièrement surpris. Il nous annonce que sa machine était peut-être mal réglée et il veut revérifier des lectures. Il reprend des lectures: dehors, dedans et sur le pont et revient nous dire que tout est correct. Il repart aussi vite qu’il était arrivé. Nous restons bouche bé mais heureux. Nous serons comme sur un nuage pour le reste de la journée.

Mais essayons de comprendre pourquoi il y a 1 mois il est condamné et aujourd’hui il passe haut la main avec seulement quelques recommandations mineures ? Pour nous, cela relève du mystère. C’est comme s’il n’y a pas de code d’éthique dans ce métier. En plus on ne sait pas trop pour qui travaillent certains inspecteurs. Est-ce pour le proprio? Pour l’assureur? Pour se protéger? On a bien de la difficulté à comprendre comment
Le reste de l’après-midi se passera à continuer les réparations sur la coque que nous avions commencées les semaines précédentes et ajouter celles recommandée par l’inspecteur. Gentiment, John, le proprio de la marina, en passant à côté de Mario lui demande si le «survey» est réussit. Mario enchanté, lui répond que oui.
Nous sommes vraiment soulagés. Cette journée a dissipée toutes les angoisses que nous avons vécues les semaines précédentes. En fin d’après-midi, nous demandons à John s’il peut mettre Oya Shivo à l’eau et mâter le voilier vendredi prochain en après-midi. Il nous dit que oui mais qu’il faudrait être là pas plus tard que 13h00. Alors c’est convenu. Ça sera vendredi le 29 mai à 13h00. Pour finir notre journée un peu plus en beauté, s’il peut en être possible, nous avons installé la table de cockpit. Pour la première fois ce soir, nous prendrons notre souper dehors. La soirée est douce et on est aux anges.

Dimanche matin, nous commencerons notre journée un peu plus tard. Nous nous réveillons vers 8h00. Comme la mise à l’eau est prévue pour vendredi prochain il faut réinstalles les passes-coques qui avaient été enlevé. Une deuxième couche d’inter protect sera appliquée sur les «spots» que nous avons réparés hier. Comme nous allons «sandblaster» la coque à l’automne, pour cette été nous ne mettrons pas d’antifoling. Mario termine l’application du «5200» sur tout les passes-coques. Nous nous affairons aussi à tout ramasser. Boyau d’arrosage, extension, machine à pression… Comme vendredi prochain nous seront très occupé avec la mise à l’eau et le matage, nous nous arrangeons pour que tout soit prêt pour la mise à l’eau.

Aujourd’hui nous quitterons vers 12h30. Il faut aller à la marina les Alizées pour descendre Cap Ti-Vent vers les quais de Marco qui s’occupe de la vente de nous voiliers. Mario ose me traité de téméraire (c’est une petite vengeance) car nous quittons la marina sans voile, sans gilets de sauvetage, sans chandail chaud, sans VHF, pas de profondimètre, le coffre où sont les rames est barré et j’ai perdu ma clé. Nous avons un voilier, un moteur et une ancre. Vaut mieux qu’il ne nous arrive pas de pépin. Nous avons quand même près d’une heure à faire à moteur.
L’entré de la marina n’est pas encore balisée. Comme je connais bien ce passage nous rentrons sans accrochage. Nous prenons un quai chez Marco et rentrons à la maison. Tout se passera bien. Une autre fin de semaine bien remplie vient de s’achever.

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