dimanche 26 septembre 2010

Sortie de l'eau 2010

Que de misère cette année pour la sortie de l'eau.

Le mercredi suivant notre arrivé à Barcombs je reçois un courriel de John qui me demande quel est notre tirant d'eau. Voilà bien une question qui laisse présager un problème. Je lui répond que dans notre «user manuel» il y est écrit 5'11''.  John me répond qu'il manque donc 3'' pour se rendre au quai... Le lendemain matin, le niveau d'eau a encore baisé.   Il manque maintenant 4''.   Il nous demande si nous pouvons nous libérer vendredi pour aller à la marina.  Il nous a demandé si nous préférions prendre un arrangement avec une autre marina.  Nous préférons rester chez lui mais si n'avons pas le choix... on verra bien. Nous allons analyser la situation vendredi.

Nous sommes arrivé à la marina vendredi matin. À notre arrivé John nous dit qu'en après-midi le vent va souffler du sud et cela va aider à faire augmenter le niveau de l'eau. En avant-midi nous faisons tout de même une tentative.  Nous viderons toute l'eau contenue dans nos réservoirs.  Nous débarquerons la nourriture, les outils, les produits de nettoyages.  Bref tout ce qui peut alléger le voilier sera débarquer à terre.  Malgré cet effort la tentative sera vaine. Nous aurons à peine gagné une quinzaine de pieds sur les quelques 150 que nous devons parcourir. 

Comme nous avons un temps mort dans l'attente du vent, nous irons faire un tour du côté de Pelots Bay, des fois ou nous y ferions d'agréables découvertes... Tous ce que nous gagnerons de ce déplacement c'est d'être inscrit sur leur «waiting list» et, pour ma part, avoir pu confirmer que le propriétaire de cette marina a, selon moi, un sens discutable de l'hospitalité pour un propriétaire de marina.   Le fait est qu'il y a 2 ans, ce gentil monsieur a crié et couru après nous comme si nous étions des bandits en disant que nous étions dans sa cour.  Nous sommes effectivement dans l'arrière cour de la marina.  Le plus ridicule dans cette histoire c'est qu'il courre vers nous et cri comme si nous étions en train de se sauver avec son butin...  Nous ne courrions pas du tout,nous étions assis très calmement sur les boudins du dinghy pendant que Pookye jouait sur la grève et dans l'eau.  Si nous devenons client, aura t-il le même sens de l'hospitalité?  Personnellement ça me tente beaucoup moins d'être à cette marina.

Dès notre retour, Mario et moi, en attendant que John nous rejoigne, faisons un tentative d'avancée vers le «travel lift».  Nous réussirons avec le moteur et une toué manuel sur le quai à avancer d'environ 15 pieds additionnels...  Dans les premiers pieds qui nous même vers le «travelift» le parcourt contient 2 «bump» de boue.  Nous avons réussis à passer le premier mais pas le deuxième. John nous rejoint. Il ne comprend pas pourquoi nous ne sommes pas capable d'aller plus loin. Quand nous mesurons le niveau d'eau, ça indique qu'il y a 5'10, 6', 6'2... mais nous ne réussissons toujours pas à avancer vers le «travel lift»... John devra nous rejoindre avec ses hommes.  Nous le tirerons, nous le ferons tanguer, rien à faire, nous sommes enlisé.   Finalement il va nous touer avec le «trave lift» jusqu'au quai débarquement. Nous serons dans les strappes du «trave lift» vers 16h00 et nous y resterons jusqu'au lendemain. Nous dormirons dans les strappes... c'est une première. Comme il est encore tôt nous irons à la marina Gilbert Brook nous avons le cadenas du dinghy et le colis de notre grand chum Marc, parti pour le Sud avec sa douce, Françoise et sa fille la gentille Julianne. Sur notre retour un appel de Daniel de Bohémia II il viendra nous visiter. Belle visite mais trop brève. Daniel ébéniste qui travail sur des décors de films québécois, un passionné bon vivant.  C'est toujours agréable de rencontrer Daniel... Ces rencontres sont toujours ponctuées de conversations vivantes, passionnées et intéressantes. Un bon chum quoi...

Samedi nous quitterons les strappes pour les pattes dans la cour arrière de la marina. On s'installe et commençons une liste pour nos travaux d'automne, examinons la coque. Mario enlève les passes-coque. Il pleut.  on installe une toile au dessus du cockpit pour augmenter notre espace de vie. Lavons de charcoal, enlevons les défenses, rangeons les câblots, les amarres de mouillage, etc. Dimanche c'est relaxe pour moi je fais rien... ou plutôt je joue à Diablo. Mario fera une course à Plattsburg et on rentrera à la maison en après-midi.

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