jeudi 17 janvier 2013

2 semaines à Nassau (photos à suivre)



Jeudi le 3 janvier au vendredi 17 janvier 2013, jour 164 à 179

Comme nous sommes à Nassau pour un bon bout de temps, cette partie de journal sera plutôt sous forme de résumé.  Résumé de mes impressions sur cette ville plutôt que ce que nous avons fait.  Excepté pour notre première journée.  Ce premier avant-midi dans le port de Nassau, rien de bien spécial.  On fait notre petit ordinaire.  Un peu de ménage ne fera pas de mal. En après-midi nous ferons nos premiers pas dans Nassau et faire une reconnaissance des lieux.  Épicerie, liquor store, pièces de bateau, buandrie, etc.  On part en dinghy et Eau-Liré qui sont ici depuis quelques jours, nous guiderons.  Cela facilitera grandement nos recherches.  Ils ont l’avantage de connaître quelques bons spots déjà.  Il y a long à faire en dinghy pour se rendre à la marina pour notre atterrissage.  À cause du fort courant, sous les ponts, la mer est agitée.  Eau-Liré ont un gros singhy et un gros moteur pour eux ça va assez bien mais pour nous c’est autre chose.  Donc on se fait brasser pas mal.  À la marina ou nous arrivons il n’y a pas de dinghy dock une simple échelle nous permet d’atteindre les quais.  C’est mieux que rien.  On a déjà vue pire.  Dans la ville… c’est fou.  Il y a longtemps que nous n’avons pas eu de contact avec une ville… on perd vite l’habitude.  Tout va vite ici.  Il y a un gros volume de circulation ici, les rues sont étroites et la conduite toujours à gauche.  Pas ou peu de trottoirs.    Mes premières impressions de Nassau… je n’aime pas.  Tous les 4 nous marchons dans la rue et souvent nous avons de la difficulté à se comprendre.  Les autos klaxonnent, plusieurs sont bruyantes, les camions, les motos, les gens crient.  Je souhaite déjà trouvé un quartier plus tranquille.  Mais pour le moment, c’est de mauvais augures.  Sur l’eau, à date, ça ne semble pas être plus calme.  Notre première nuit a été assez houleuse et bruyante aussi.  Comme nous sommes à l’ancre dans le port de Nassau et ainsi avoir un accès facile à la ville pour faire les courses, c’est le prix à payer.  Comme il y a une forte activité touristique, nous sommes aussi en face de Paradis Island, ça apporte à notre ancrage beaucoup de vagues et de bruit de toutes sortes provenant des bateaux d’excursion.  Des bateaux de tous les genres d’ailleurs.  Des modèles les plus récents, des mégas catamarans, des bateaux surexploités en phase terminale… tant que ça flotte !?!   Sans oublier les nombreux bateaux privés, les cargos, les seadoo, les immenses bateaux de croisière.  La baie est emplies de sons de moteurs, de music qui joue à tue tête, question d’amuser les touristes.  Il y a aussi les bruits qui viennent de la terre.  La musique des bars sur la rive, le bruit du port et ses quais de chargement, les rues de la ville et les sons de la circulation, les sites de construction ça et là dans les environs, bref pour la quiétude et l’exotisme de cet ancrage… on repassera.  Cette circulation et les bruits qui l’accompagnent,  jour et nuit, sont carrément aliénants.  On ne dort presque plus.  Une chance, on a des bouchons d’oreille nous aident un peu à filtrer ces bruits. En plus, nos nuits sont ponctuées de son de sirène.  Pas le doux chant des sirènes venant de la mer.  Non, non !  Ce sont plutôt les sirènes de polices, pompiers et ambulances.  Toutes les nuits et ce sur une base régulière, pendant plusieurs longues minutes elles retentissent.  Dans tous les coins de la ville, policiers, pompiers, en autos ou en bateaux vont et viennent gyrophares et sirènes allumés.   24 sur 24 et 7 sur 7 nous sommes immergés dans ces bruits et mouvements incessants.  Ces bateaux qui vont et viennent jour et nuit Quel calvaire !  Il est parfois difficile de marché dans le voilier.  Ça brasse de tous les côtés.  La musique, les vagues, les sirènes, les moteurs, encore les sirènes, les vagues, la musique, les moteurs.   Puis ça recommence.  Sans cesse.   Policiers, pompiers, bateaux de pêches, de croisières, cargos, musique, vagues… jour après jour, nuit après nuit on remet ça, inlassablement.  C’est infernal, abrutissant.  Vous comprendrez que Nassau ne sera pas notre coup de cœur.  Nassau est plutôt une escale technique pour notre ravitaillement et paperasse à régler.  Les communications Internet sont so-so.  Difficiles à trouver et très instable.  Les liquors stores on en trouve à presque tous les coins de rue.  On trouve aussi plusieurs épiceries de qualité différence.  Fresh Market est celui qui ressemble le plus à ce que l’on connaît chez nous.  Les prix sont par contre plus dispendieux.  Il y a aussi un «Super Value»  un peu moins cosmétique comme épicerie et moins bon choix de viande, mais pour les conserves, les produits tablettes, les fruits et légumes c’est très bien.    Village Market, petite épicerie visité plus souvent par les Bahamiens.  Bon prix sur les conserves mais choix très limité.  Les fruits et légumes aussi c’est bien mais pour ce qui est de la viande c’est très différent.  Des pièces de viande que je n’utilise pas pour cuisiner.  Du genre de pattes de poulet et autres pièces bizarres… je vais donc demeurer avec ce que je connais car question nourriture, je ne suis pas tellement aventureuse.  Un constat étonnant cependant.  Les produits de la mer sont presque pas achetable tellement c’est dispendieux.  Je m’attendais à devoir me priver d’un bon steak, eh! bien non!  C’est les poissons et fruits de mer qui sont hors de prix.  La ressource est à 2 pas et le prix exorbitant.  À titre d’exemple, un morceau de thon 1’’ épaisseur par 4 ou 5’’ de diamètre 28$, le morceau, pas la livre;  et un bon gros steak pour 8.95$.  Bœuf, poulet, porc sont tous moins dispendieux que les produits de la mer.   Cherchez l’erreur !?!   Les langoustes incroyablement dispendieuses et pourtant il y en a à profusion dans les récifs ici non loin de Nassau.   Quoi dire d’autre sur Nassau?  Ha oui ! les tessons de bouteilles et les déchets.  Tout comme à Bimini, les rues, les espaces verts ainsi que les trottoirs sont jonchés de tessons de bouteilles et de déchets mais c’est à une plus grande échelle.  Une seule fois ici, nous avons vue un balayeur de rue à Nassau, et une fois un terrain vague se faisait faire une beauté nettoyage par un groupe de personne.  Manque de budget peut-être?  Une question me revient en tête.  Pourquoi tout jeter par terre?  Je remets ça sur la faute du manque d’éducation et ce manque d’information sur l’importance de préserver notre environnement.  Il peut être pensable qu’il y a 10 ans la situation devait être pire.  Puis, Nassau ne sent pas bon non plus.  Avec tous ces déchets partout, avec raison vous direz ?!?  Pour l’odeur, il n’y a pas que les déchets qui sont en causent.  Les basins de traitement des eaux usées sont situés juste à côté du port.  Donc, non loin de nous.  Quand la ville démarre les brasseurs un étrange parfum nous monte au nez.  Et ce n’est pas du «Chanel» ou «Dior» mais plutôt du «Campagnard»    Un petit malheur nous est arrivé.  L’éolienne à rendu l’âme.  Nous en avons commandé une autre qui sera livré à George Town.  Du moins on espère ne pas avoir de problème.  C’est donc à suivre.
Mais qu’avons-nous aimé à Nassau?  Bien ?!? C’est assez limité.  Outre les facilités de ravitaillement, je dirais que l’aquarium d’Atlantis (Paradis Island) est d’une grande beauté.  À condition de ne pas regarder les dessous possiblement douteux et pas toujours écologique de la construction de ce gigantesque complexe bien sur.   Il reste que visuellement parlant, c’est grandiose.  N’eu été d’une information nous permettant d’accéder à une partie du site gratuitement, nous n’aurions pas acheté de billet pour cette visite.  Mais de voir ces immenses et magnifiques raies faire leur ballet devant nos yeux est quelque chose d’assez majestueux.  Et que dire de ces requins qui n’ont d’yeux que pour nous?  Nous, ce qu’on espère ardemment, c’est que la vitre de l’aquarium ne cèdera pas.  Et tous ces autres poissons aux formes et couleurs variées et amusantes qui nagent dans les aquariums pour notre plus grand plaisir.  Les oursins, les murènes, les «jelly fish»  et les langoustes et j’en passe.  Toute cette belle faune aquatique réunie pour notre plus grand plaisir.  L’architecture du site est à couper le souffle.  Ça explique fort probablement une bonne partie du prix d’entrée mais notre prix d’entrée est plus à la hauteur de notre bourse même si cela nous limite des accès.  Sur le site de Paradis, il y a une abondance de boutiques plus dispendieuses les unes que les autres.  Pour ceux qui cherchent un bijou, un parfum haut de gamme sans taxes c’est la place.  Un vêtement griffé, ça vous dit?  Je n’ose pas regarder les vitrines j’ai peur qu’on ne facture quelque chose.  Ici on ne trouve que de GRANDES marques.  Il y a aussi un Casino, pour les amateurs.  Amateurs dont nous ne faisons pas partie.  Outre la mauvaise odeur de fumé imprégnée dans les moquettes le Casino semble, pour une non connaissante comme moi, un endroit agréablement agencé mais à cause de la mauvaise odeur, on ne s’y attardera pas.  Notre visite, limitée, durera tout de même un bon 3 heures.  En agréable compagnie avec nos amis Françoise, Marc, Karen et Clark on aura passé une agréable soirée.  Ce qui terminera bien ce moins bon séjour à Nassau car demain nous partons pour Allen Cay.

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